Archives municipales - Patrimoine - Fontenay-sous-Bois

Journée internationale des droits des femmes

Une des premières cochères parisiennes
Une des premières cochères parisiennes

Mme Charnier, cochère, est équipée d'un taximètre qui mesure le montant de sa course.

Carte postale Début du XXème siècle

Fonds D. Codevelle

Hé cochère, êtes vous libre ?

La première femme à s'être présentée à l'examen pour devenir cochère de fiacre s'appelait Mme Dufaut. Nous sommes en 1907, à la Préfecture de Police de Paris, là où les épreuves théoriques sont organisées : règlements administratifs, topographie de Paris et itinéraires.

Des épreuves pratiques complètent l'examen. Elles ont lieu boulevard de l'Hôpital, au marché aux chevaux. Elles consistent à harnacher un cheval, l’arrêter, le remiser, effectuer des virages et des réparations urgentes nécessitées, par exemple, par la chute dans la rue.

Dès 1906, une petite société de bienfaisance, l'Assistance aux animaux, fonde l'école des cochers et des charretiers, ouverte à tous et à toutes !

D'autres femmes emboitent le pas à Mme Dufaut : Melle Vilain, Mme Decourcelle, Mme Veron, Mme Charnier ... ici en photo.

Leur apparition dans les rues de Paris ne manque pas d'éveiller les curiosités et les moqueries ! Les journaux satiriques s'en donnent à cœur joie. La blague de la “porte cochère » occupe les journaux pendant 6 mois !

D'un cocher, la santé m'est chère ; J'ai trouvé sa femme à la porte :Dis, comment ton mari se porte, Cochère ?

Maurice Donnay

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