Archives municipales - Patrimoine - Fontenay-sous-Bois

Les noms de voies en L

Les noms de voies en L

La Fontaine

La rue La Fontaine

Ancien chemin de la ruelle des Larris, puis rue des Larris.

En 1931 elle devient la rue La-Fontaine.

Elle s’étendait à l’époque, entre l’avenue Victor-Hugo et l’avenue du Maréchal de Lattre-de-Tassigny.

La construction du grand ensemble supprima la dernière partie. 

C’est dans le cadre de l’opération n°66 du plan d’aménagement que fut entrepris son alignement en 1938.

 


Jean de La Fontaine (1621-1695) 

Jean de La Fontaine est un poète français.

En 1642, il abandonne ses études religieuses pour reprendre des études de droit. En 1649, il obtient son diplôme d'avocat au Parlement de Paris.

En 1647, il fait un mariage de complaisance. En 1652, il acquiert la charge de maître particulier triennal des eaux et des forêts du duché de Château-Thierry.

En 1654, il débute une carrière de poète, mais son œuvre passe complètement inaperçue. 

En 1658, son père meurt, lui laissant de nombreuses dettes. Il entre au service de Fouquet, surintendant des finances qu'il soutient publiquement après son arrestation (ordonnée par Louis XIV). Ce dernier lui verse une rente jusqu'en 1661. 

En 1664, il entre au service des Duchesses de Bouillon et d'Orléans en qualité de gentilhomme. Il assure ainsi son anoblissement. C'est aussi à cette époque qu'il entre sur la scène littéraire. 

En 1684, il est élu à l'Académie Française où ses prises de position et amitiés lui valent nombres déboires. 

Ses "Fables" sont publiés en trois recueils entre 1668 et 1694. 

Il est également auteurs de contes et nouvelles, de pièces de théâtre et même de livret d’opéra, où se confirme l’ambition de moraliste dont il fait montre dans ses fables.

Lamartine

La rue Lamartine

Ancien 1er sentier des Henriettes devenu la rue Lamartine en 1931. 

L’emprise de cette voie a été modifiée avec la construction du grand ensemble.


Alphonse de Lamartine (1790-1869) 

Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine est un poète, romancier, dramaturge et prosateur en même temps qu'un homme politique français. 

Il est l'orateur d'exception qui proclame et dirige la Deuxième République et l'une des plus grandes figures du romantisme en France.

En octobre 1816, il vit un amour tragique et écrit des poèmes "Méditations poétiques" (parmi lesquels le célèbre poème "Le Lac"). Ce recueil, publié en 1820, obtient un grand succès.

Alphonse épouse une jeune Anglaise, en 1820, et occupe des fonctions de secrétaire d'ambassade en Italie avant de démissionner en 1830. 

Il publie alors d'autres poèmes, en 1823, les "Nouvelles Méditations poétiques" et "La Mort de Socrate", ou, en juin 1830, les "Harmonies poétiques et religieuses".

Il est élu à l’Académie française en 1829 au fauteuil 7.

En 1830, il entre en politique et se rallie à la Monarchie de juillet mais échoue à la députation. Il voyage alors en Orient visite la Grèce, le Liban et les lieux saints du christianisme. 

En 1833, il est élu député et le restera jusqu'en 1851 : il évolue du royalisme au républicanisme et prononce des discours remarqués.

Il joue un rôle important au moment de la Révolution de 1848 mais se retire de la politique après sa défaite à l'élection présidentielle qui porte au pouvoir Louis Napoléon Bonaparte en décembre 1848.

Lourdement endetté, il écrit des œuvres alimentaires comme de nombreuses compilations historiques.

Photographie de la rue Lamartine, 1989
Photographie de la rue Lamartine, 1989

Photographie rue Lamartine, 1989

Larris

Le lieu-dit Les Larris ou Laris

Larris est un ancien mot signifiant lande, friche, garenne ... où sans nul doute vivait un abondant gibier qui pouvait se réfugier, à l'approche du chasseur, dans le Bois Galon et dans le Bois de l'Aulnay tout proches.

Le sentier des Larris

Appelé également chemin rural n° 45. 

En 1931, la partie du sentier, au Nord de l'avenue Victor-Hugo, devient la rue Bernard-Palissy et celle au Sud de l'avenue Victor-Hugo, la rue Ampère. 

Le chemin de la ruelle des Larris

Ancien chemin rural n° 40, une partie longeait le ruisseau de la Fontaine du Vaisseau. Il partait de la route Stratégique du Fort de Rosny au Fort de Nogent et finissait aux limites de la commune de Neuilly-sur-Marne. Il passait sous les voies de chemin de fer de Paris à Belfort.

Une partie devient la rue des Larris et une autre partie de ce chemin a disparu. 

La rue des Larris

Ancien chemin de la Ruelle des Larris, elle commençait à l'avenue Victor-Hugo et finissait avenue du Maréchal de Lattre-de-Tassigny. La construction du grand ensemble supprima la dernière partie. C'est dans le cadre de l'opération n°66 du plan d'aménagement que fut entrepris son alignement en 1938.

La rue des Larris devient en 1931 la rue La-Fontaine.

Place des Larris

En 1970 est crée une place reprenant le nom du lieu-dit. 

En 1984, le square des Larris a été aménagé avec des jeux d'enfants et un terrain de boules. Il suffit de grimper une petite rampe pour accéder à la dalle des Larris sur laquelle se trouvait un centre commercial, dont un mur s'orne d'une fresque représentant un court de tennis. 

Place des Larris en 2001
Place des Larris en 2001

Photographie place des Larris

15 cm x 10 cm

Le square des Larris en 2001
Le square des Larris en 2001

Photographie square des Larris

15 cm x 10 cm

Lavoisier

Photographie de la rue Lavoisier, 1989
Photographie de la rue Lavoisier, 1989

Photographie rue Lavoisier, 1989

La rue Lavoisier

A l’origine sentier du pressoir, la voie devient la rue Lavoisier en 1931. 

Elle change de direction et d’aspect avec la construction du grand ensemble.


 Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794) 

Auteur d'un important Traité élémentaire de chimie Antoine Laurent Lavoisier est considéré comme le père de la chimie moderne.

Il fut aussi économiste, biologiste et physicien.

Il est à l'origine de la phrase : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"

Le-Brix

Photographie de la rue Le-Brix, sans date
Photographie de la rue Le-Brix, sans date

Photographie rue Le-Brix, 1989

La rue Le-Brix

A l’origine 1er sentier de la Fosse-aux-Malades, dénomination due à la proximité de la maladrerie. 

En 1906, le sentier devient la rue de la Santé.

Puis la partie de la rue de la Santé située entre les rues de la Solidarité et Nungesser prend le nom de rue Le-Brix en 1935 ; suite la requête du comité de quartier et de la commune de Montreuil, qui avait déjà attribué ce nom à l’une de ses voies.


 Joseph Le Brix (1899-1931) 

Joseph Marie Le Brix est un marin français, pilote de l'aviation maritime. Il est décédé le 12 septembre 1931 à Oufa, région de l'Oural, en Russie, en voulant rallier Paris à Tokyo sans escale.

Legendre

La rue Legendre

Provient d'une partie de l'ancien sentier des Larris. Ce nom provient très certainement du patronyme d'un proprétaire des lieux. 

En 1931, la rue Legendre devient la rue Bernard-Palissy. 

Legrand

La rue Legrand

Ancien chemin des Angles qui prend le nom de rue Legrand en 1897.

Elle fut viabilisée en partie en 1891 puis en 1905, enfin, dans sa totalité en 1927.

L'impasse Legrand

 


Louis Legrand (1838-1903) ; 

Propriétaire et maire de Fontenay de 1874 à 1884. 

C’est sous son mandat que furent créées la Caisse des Ecoles en 1879, et la bibliothèque municipale en 1884.

Commerce "Aux Comptoirs Français", 21 rue Legrand, 1966
Commerce "Aux Comptoirs Français", 21 rue Legrand, 1966

Affichette d'une grande vente "Aux Comptoirs Français", 

21 rue Legrand, 1966

Lesage

La rue Lesage

Ancien chemin de l’Erable, nom du lieudit perpétuant le souvenir de la Croix-de-l’Erable qui se dressait en haut de la rue du Colombier (rue de Rosny) 

Cette croix entourée de 5 ormes, non loin d’un érable, fut renversée le 30 novembre 1793 dans l’opération 58 du plan d’aménagement.

Enseigne serrurerie Bernard, 31 rue Lesage, 1966
Enseigne serrurerie Bernard, 31 rue Lesage, 1966

Alain-René Lesage (1668-1747)

Romancier et auteur dramatique français.

Il étudie le droit à Paris où il s'inscrit au Palais comme avocat. 

Il se marie en 1694 et deux de ses enfants, René-André, dit Montmenil, et François-André, dit Pittence, deviennent acteurs.

Il commence par traduire plusieurs pièces issues de la littérature espagnole d'auteurs comme Francisco de Rojas Zorrilla, Lope de Vega ou Calderon.

Alain-René Lesage connaît son premier succès comme auteur dramatique en 1707 grâce à une pièce en un acte "Crispin, rival de son maître". 

La même année il publie un roman à succès "Le Diable boîteux", satire originale de la société française. 

En 1709, il fait représenter à la Comédie Française sa pièce la plus célèbre "Turcaret ou Le Financier", peinture d'un réalisme saisissant et impitoyable des milieux de la finance de son époque.

Prolifique, il donne de 1712 à 1735 une centaine de pièces, bluettes plus ou moins brillantes.

Le roman, "Gil Blas de Santillane" publié à partir de 1715, assure sa notoriété. 

Levant

Le lieu-dit Le Levant du chemin de Saint-Denis

« Levant » est à l'origine un mot issu du français médiéval signifiant « Orient », il signifie également plus généralement "qui se lève" en parlant du soleil, le point cardinal, l'Est. Il s'oppose au couchant, l'Ouest.

La référence à Saint-Denis est très certainement en rapport avec l'ancien chemin de Saint-Denis qui empruntait le boulevard de Verdun actuel.

Le lieu-dit est encadré actuellement par la rue Emile-Zola, le boulevard de Verdun et la rue Fabre d'églantine.

La rue du Levant

Ancien sentier rural n° 39 ou sentier du Chemin-de-Saint-Denis, elle devient rue du Levant en 1902, au moment de son alignement. En 1931, la rue du Levant devient la rue Fabre-d'Eglantine. Elle commence rue Emile-Zola et finit boulevard de Verdun. Elle est encadrée par les lieux-dits Le levant du chemin de Saint-Denis et Le Rû coin.

Libération

Boucherie du centre J. Bricout, 19 place de la Libération, 1959
Boucherie du centre J. Bricout, 19 place de la Libération, 1959

Facture de la boucherie du centre J. Bricout, 

Place de la Libération

A l’origine place Mot, du nom d’un bienfaiteur de la commune.

En 1945 elle devient la place de la Libération. 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, une propriété située à l’angle de la place Mot et de la rue de l’Audience était l’un des lieux de réunions clandestines des F.F.I.(1) de Fontenay-sous-Bois.

Libération est le nom donné à la période et aux opérations menées après le débarquement des Alliés en juin 1944. Menées dans la clandestinité ou sur les champs de bataille, ces opérations ont permis de rejeter, en 1945, les forces d’occupation hitlériennes hors de France.

 

(1) Forces Françaises de l’Intérieur. Nom donné, en 1944, à l’ensemble des groupes de la Résistance qui combattaient pour chasser les occupants allemands.

Louis-Auroux

La rue Louis-Auroux

Ancien chemin des Culs-Tessons appelé plus tard avenue du Bois-de-Neuilly. 

On y installe l’éclairage électrique en 1924.

En 1974, elle est baptisée Louis-Auroux.

 


Louis Auroux (1902-1973) 

Conseiller municipal depuis la libération jusqu’en 1953. 

Il était également l’un des responsables du Comité de quartier des Alouettes où il résidait. 

La rue de sa résidence porte désormais son nom. 

Adhérent au PCF dès sa création, il était délégué du personnel aux Usines Gaveau, où il était monteur-chauffagiste. 

Son dévouement était tel que sa popularité dépassait le cadre de son quartier. 

Tout Fontenay l’avait surnommé « Le maire des Alouettes ».

Louis-Xavier-de-Ricard

Photographie de la rue Louis-Xavier-de-Ricard, vers 1960
Photographie de la rue Louis-Xavier-de-Ricard, vers 1960

Rue Louis-Xavier-de-Ricard, vers 1960

Photographie de la rue Louis-Xavier-de-Ricard, 1978
Photographie de la rue Louis-Xavier-de-Ricard, 1978

La rue Louis-Xavier-de-Ricard

En 1847, le conseil forme le projet du prolongement de la rue de Nogent (de l’Ancienne Mairie) jusqu’au Fort et prévoit une enquête pour arriver à une expropriation pour cause d’utilité publique, il est approuvé par tous les habitants.

En 1852, le conseil demande d’établir d’urgence cette voie en soulignant qu’elle aurait l’avantage de permettre le passage des troupes du Fort.

En 1853, le plan de la nouvelle rue est modifié ; il englobe dans son tracé une partie du chemin de la Corneille commençant à la rencontre de la rue de Nogent et de la rue de la Planche (Révérend-Père-Lucien-Aubry). 

Le conseil réclame alors l’exécution du chemin dans tout son parcours et donne d’autres arguments : il rappelle qu’il sera utile à la culture puisqu’il donnera accès, avec une charrette ou un tombereau, sur les terres des champs, et qu’il établira la voie la plus courte pour relier le village au Fort et communiquer avec Nogent. En outre, il offrira un débouché plus direct pour se rendre à Paris.

En 1867, la partie de la rue de Nogent entre le boulevard des Ecoles (boulevard André-Bassée) et la route stratégique (boulevard du 25-Août-1944), que l’on trouve quelquefois appelé chemin de la Corneille,(dit aussi du Fort) devient la rue du Fort. 

En 1945, elle prend le nom de Louis-Xavier-de-Ricard.


Louis-Xavier de Ricard (1843-1911) 

Poète né à Fontenay.

Il fut empreint d’idées humanitaires pour lesquelles il mena un combat incessant. 

Désireux d’amener des formes nouvelles à la poésie de son temps, il fut l’un des fondateurs du mouvement Parnasse. 

Il a créé plusieurs journaux ; c’est dans l’un d’entre eux, la revue du Progrès, qu’il publie les premiers vers de Verlaine.

Félibre, il a été de ceux qui ont œuvré pour le développement de la poésie et de la littérature occitane.

Louise-Michel

La rue Louise-Michel

Voie ouverte en 1970.

 

Rue Louise-Michel
Rue Louise-Michel

Photographie rue Louise-Michel, 1989


Clémence Louise Michel, (1830-1905) 

Institutrice, femme de lettres et militante anarchiste et féministe française.

Louise Michel est l’une des figures majeures de la Commune de Paris. Elle fut déportée à Nouméa.

En 1880, Louise Michel retourne à Paris. Elle donne des conférences, intervient dans des débats politiques et publie un ouvrage. 

Le 9 mars 1883, elle mène aux Invalides une manifestation au nom des « sans-travail » qui dégénère avec les forces de l’ordre. Après s’être rendue, elle est condamnée à six ans de prison. Graciée en 1886, elle est de nouveau emprisonnée en août pour un discours en faveur des mineurs. 

En 1887, elle se positionne contre la peine de mort. En 1890, elle est à nouveau arrêtée.

Libérée le 4 juin 1890, elle se réfugie à Londres où elle crée une école libertaire avant de revenir en France en 1895. Pendant dix ans elle est plusieurs fois arrêtée et incarcérée, mais ne cesse jamais son activité.

Louise Michel meurt en janvier 1905 à Marseille d’une pneumonie.

Louison-Bobet

Photographie de l' avenue Louison Bobet, sans date
Photographie de l' avenue Louison Bobet, sans date

Photographie aérienne de l'avenue Louison Bobet, sans date

L'avenue Louison-Bobet

Partie de l’avenue du Maréchal-Joffre et avenue de la Marne.

Cette avenue Louison Bobet traverse la zone de bureaux, passe sous l’autoroute A 86 et se poursuit à travers la zone industrielle jusqu’à la limite du Perreux.

 


Louison Bobet (1925-1983) 

Coureur cycliste français.

Professionnel de 1947 à 1961, il est considéré comme l'un des plus grands coureurs de l'histoire du cyclisme et possède l'un des palmarès les plus riches de son sport.

Triple vainqueur du Tour de France entre 1953 et 1955, il est le premier coureur à remporter l'épreuve trois fois consécutives.

Champion du monde en 1954, Champion de France en 1950 et 1951, il inscrit également son nom au palmarès des plus grandes classiques : Milan-San Remo et le Tour de Lombardie en 1951, le Tour des Flandres en 1955, Paris-Roubaix en 1956 et Bordeaux-Paris en 1959. 

Il compte aussi une victoire sur le Critérium du Dauphiné libéré, Paris-Nice et le Grand Prix des Nations. En 1957, il perd le Tour d'Italie pour dix-neuf secondes. 

Au total, il compte 122 victoires professionnelles.

Coureur intelligent et consciencieux, « héros prométhéen » selon Roland Barthes, il jouit d'une immense popularité au cours de sa carrière. Le public salue sa volonté, son panache et son courage. Préparant minutieusement chacun de ses objectifs, il s'applique à suivre des règles diététiques strictes et des méthodes d'entraînement novatrice

Sa carrière sportive s'achève à la fin de l'année 1961 lorsqu'il est victime d'un accident de voiture. Il se reconvertit dans la thalassothérapie et ouvre le premier institut moderne de ce genre à Quiberon, en 1964. Il développe son entreprise et se consacre également à sa passion pour l'aviation en passant ses brevets de pilote. Quinze ans plus tard, il ouvre un nouveau centre à Biarritz où il meurt d'un cancer, à l'âge de 58 ans.

Il vécut 13 ans à Fontenay-sous-Bois.

 

Luat

La rue du Luat

Il s’agit d’une partie de l’ancien chemin du Grand-Luat qui se situait entre la rue du Passeleu et l’actuelle rue Gabriel-Péri. 

Son nom évoque un ancien lieu-dit qui garde témoignage de la présence des loups sur notre commune.

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