Archives municipales - Patrimoine - Fontenay-sous-Bois

Les noms de voies en G

Gabriel-Lacassagne

Rue Gabriel-Lacassagne
Rue Gabriel-Lacassagne

Photographie rue Gabriel-Lacassagne, février 1977

Rue Gabriel-Lacassagne
Rue Gabriel-Lacassagne

Photographie rue Gabriel-Lacassagne, 1972

Construction du foyer Sonacotra

La rue Gabriel-Lacassagne

 Il s’agit de la voie n° 2 de la zone d’aménagement du Fort, ouverte en 1932.

Limite de la commune avec Nogent-sur-Marne et l’ancienne rue Carnot.

C’est en 1974 que la rue a reçu le nom de Gabriel Lacassagne.

On y trouve l'entrée du Stade Le Tiec et le foyer Sonacotra.


Gabriel Lacassagne (1920-1943). 

Résistant Fontenaysien, arrêté en 1942 et déporté à Auschwitz où il décède en 1943.

Retrouvez Gabriel Lacassagne dans le mémorial 1939-1945 

Gabriel-Péri

La rue Gabriel-Péri

 Anciennement rue Beauséjour, viabilisée en 1924-1925.

Elle se situe entre l'avenue Parmentier et la rue des Quatre Ruelles.

Fut baptisée rue Gabriel-Péri le 3 mars 1945.


Gabriel Péri (1902-1941)

Journaliste français.

Il adhère aux Jeunesses socialistes en 1919 puis aux Jeunesses communistes en 1920.

il devient rédacteur au journal L’Humanité en 1924.

Député de 1932 jusqu’à la guerre, il entre dans l’illégalité en septembre 1939 et dirige la presse clandestine communiste.

Dénoncé et arrêté le 14 mai 1941, il est fusillé par les Allemands le 15 décembre de la même année, ayant refusé de renier son parti.

S’inspirant d’un vers de Paul Vaillant-Couturier, Gabriel Péri a écrit, au moment d’être fusillé : « Je meurs pour préparer les lendemains qui chantent ».

Gallées

Le chemin des Gallées

 Est devenue la rue Claude-Bernard.

Gallieni

Le boulevard Gallieni

Ancienne Route Stratégique.

Reçut la dénomination de boulevard Gallieni en 1916.

On y trouvait la Bourse du Travail entourée par le Square Marcel-Paul.

Celle-ci fut remplacée par le Service Culturel.

Ce pavillon fut détruit en juin 2020.

La salle Jacques-Brel, inaugurée le 26 avril 1986, se situe au numéro 164 du boulevard.

On y trouve également l'entrée principale du cimetière communal.


Joseph Gallieni (1849-1916), 

Militaire et administrateur colonial français.

Gouverneur militaire de Paris en 1914, il remplace Millerand au Ministère de la Guerre le 29 octobre 1915.

Il réussit à imposer son plan de contre-offensive qui oblige les Allemands à reculer.

Il est l’un des principaux acteurs de la bataille de la Marne en réquisitionnant les taxis parisiens.

Il démissionne le 10 mars 1916, en opposition avec Joffre sur la conduite de la guerre.

Souffrant d'un cancer de la prostate, il meurt le 27 mai 1916 des suites de deux interventions chirurgicales.

Il est élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume le 7 mai 1921.

Gambetta

Rue Gambetta
Rue Gambetta

Carte postale de la rue Gambetta

(Fonds D. Codevelle)

Entête artisan Lucien Césario
Entête artisan Lucien Césario

Entête artisan Lucien Césario, achat-vente-réparations de piano, 

76 rue Gambetta, sans date

Commerce J. Pierre
Commerce J. Pierre

Carte de visite du commerce d'articles de caves J. Pierre

5 rue Gambetta, sans date

Entête garage ATP
Entête garage ATP

Entête garage ATP, atelier technique automobile,

124 rue Gambetta, 1970

La rue Gambetta

A l’origine sentier de la Fosse et rue de la Fontaine-des-Carreaux.

 En 1910, entre la rue Charles-Bassée et l’avenue de la République le sentier est baptisé rue Gambetta.

En 1928, entre l’avenue de la République et la rue André-Laurent, la rue de la Fontaine-des-Carreaux forme le prolongement de la rue Gambetta.

Elle fut viabilisée en 1924.

Pendant quelques années la rue s’est appelée rue des Mocards.


Léon Gambetta (1838-1882)

Avocat, député de Belleville en 1869, ministre de l’Intérieur et de la Guerre puis Président de la Chambre des Députés.

Opposé au régime impérial, il joue un rôle politique majeur au lendemain de la défaite de Sedan, dans le gouvernement de Défense nationale. 

Hostile à la capitulation et partisan de la guerre à outrance, il abandonne son mandat de député et démissionne de son poste de ministre après la signature de l’armistice. 

Réélu en juillet 1871, il siège à l’extrême gauche mais n’hésite pas à s’allier avec les députés centristes pour lutter contre la coalition menée par Mac-Mahon (1873-1879) et soutenir la présidence de Jules Grévy. 

Président de la Chambre en 1881, il est maintenu à l’écart du pouvoir jusqu’à la victoire de son parti, l’Union républicaine. 

En 1882, Gambetta meurt des suites d’une blessure accidentelle qu’il s’est faite en maniant un pistolet. Le gouvernement lui fit des obsèques nationales.

Gardebled

La rue Gardebled

Aujourd'hui disparue.

Garenne

Carrefour de la Garenne
Carrefour de la Garenne

Carte postale du Carrefour de la Garenne

(Fonds D. Codevelle)

Le Chemin de la Garenne

 Ou sentier des Ruffins.

Dans les années 1920 la voie est devenue l'avenue Faidherbe.

Gaston-Charle

Rue Gaston-Charle
Rue Gaston-Charle

Photographie de la rue Gaston-Charle, 1989

La rue Gaston-Charle

A l’origine, rue Saint-Vincent-prolongée.

Le conseil municipal en 1886, avait estimé nécessaire ce prolongement jusqu’à la rue de Joinville : devant « l’extension continuelle de la commune » (…) « ce projet créerait au milieu du pays une artère d’une réelle importance ».

Elle fut classée en voirie urbaine en 1894.

En 1908, le conseil municipal lui donne le nom de Vinciguerra.

Elle reçut le nom de Gaston Charle en 1945.


Gaston Charle (1914-1944) 

Ouvrier menuisier.

Militant syndical, il adhère au Parti communiste français. Mobilisé en 1939, il est décoré de la Croix de Guerre avec citation.

Réfractaire, recherché par la Gestapo, il trouve refuge à Fontenay au 7 de la rue Vinciguerra.

Il s’enrôle alors dans les FTPF et devient le capitaine Gilbert.

Arrêté, il est condamné à mort le 24 février 1944 pour son action de franc-tireur et fusillé le 7 mars au Mont-Valérien.

Retrouvez Gaston Charle dans le mémorial 1939-1945 

Gay-Lussac

Rue Gay-Lussac
Rue Gay-Lussac

Photographie de la rue Gay-Lussac, 1989

La rue Gay-Lussac

Ancien chemin de Saint-Denis appelé aussi rue Saint-Denis.

En 1850, le conseil municipal avait demandé l’élargissement du chemin qui reliait la rue du Moulin à la route stratégique.

Une enquête avait même été lancée en vue de l’acquisition des terrains.

L’année suivante, le projet était abandonné, le conseil estimant que tout compte fait, il est de peu d’importance et ne peut être considéré d’utilité publique…

Le chemin fit donc place à un sentier, suffisant, à l’époque pour l’exploitation des terres.

Devenue en 1931 rue Gay-Lussac, elle devait-être viabilisée en 1933.

 


Louis Joseph Gay-Lussac (1778-1850)

Physicien, chimiste français et membre de l’Académie des Sciences à 26 ans.

Reconnu, de son vivant, comme un éminent savant, Louis Joseph Gay-Lussac est une personnalité particulièrement représentative des hommes de science de sa génération. De famille aisée, Gay-Lussac fait ses études à l'École Polytechnique. 

Il commence ses recherches par des mesures sur la dilatation des gaz par la chaleur et définit un coefficient de dilatation (loi de Gay-Lussac, 1802). Précurseur de la météorologie, il étudie les nuages et les tensions de vapeur aux plus basses températures, construit des thermomètres et des baromètres de haute précision. 

Pour vérifier la constance de la composition de l'air, il effectue en 1804, grâce à l'appui du ministre de l'intérieur Chaptal, deux voyages en aérostat depuis les jardins du Conservatoire des arts et métiers et bat le record d'altitude. 

Gazon

La rue du Gazon

Dénommée le 17 décembre 1897.

Située vers la rue de Nogent, elle est alignée en 1901.

Général-de-Gaulle

Rond-Point du Général-de-Gaulle
Rond-Point du Général-de-Gaulle

Photographie du rond-point du Général de Gaulle, sans date

Liberté de Di Teana, place du Général-de-Gaulle
Liberté de Di Teana, place du Général-de-Gaulle

Oeuvre monumentale Liberté de l'artiste Di Teana

Place du Général-de-Gaulle, juillet 1994

Place du Général-de-Gaulle
Place du Général-de-Gaulle

Photographie aérienne Place du Général-de-Gaulle, sans date

La place du Général-de-Gaulle

Inaugurée le 20 décembre 1974. 

Elle se situe au cœur du pôle économique de la ville.

La sculpture monumentale Liberté de Di Teana y a été inaugurée en décembre 1990.


Charles de Gaulle (1890-1970) 

Général et homme d’Etat français.

Chef de la France libre, il l'a menée à la victoire en 1945. 

Revenu au pouvoir en 1958 et fondateur de la Ve République, il a mis fin à la guerre d'Algérie.

Dès avril 1969, le Général entreprend de tester la confiance des Français en organisant un référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat. 

Le "non" l'emporte: il démissionne aussitôt, et assiste silencieux à l'élection de son successeur, Georges Pompidou. 

Retiré à Colombey, il rédige le premier tome de ses Mémoires d'espoir (1970) et meurt brusquement, le 9 novembre 1970, dix‑huit mois après avoir quitté le pouvoir.

Général-Leclerc

Place du Général-Leclerc
Place du Général-Leclerc

Photographie Place du Général-Leclerc, sans date

Place du Général-Leclerc
Place du Général-Leclerc

Photographie Place du Général-Leclerc, vers 1960

Place du Général-Leclerc
Place du Général-Leclerc

Photographie Place du Général-Leclerc, 1974

Maison Rioux
Maison Rioux

Carte de visite de la Maison Rioux, bonneterie-linge de maison-mercerie, 

10 place du Général-Leclerc, sans date

La place du Général-Leclerc

Successivement place de la Feste, Carrefour, place d’Armes, place principale du village, elle était agrémentée d’un orme jusqu’en 1790.

A cet endroit s’élevait la grange dîmeresse dans laquelle étaient engrangées les récoltes provenant de la dîme. Convertie en cabaret et salle de danse en 1769, elle est louée en 1787 à Jean-Louis Gambard, pâtissier-cabaretier-traiteur.

En 1790, devant la nécessité d’aménager un corps de garde ainsi qu’une salle de réunion pour le bureau de la municipalité, la commune envisage d’acheter le bâtiment. 

Le corps de garde devait être finalement construit place de l’église. C’est sur la place d’Armes que les Fontenaysiens, de retour de la Fête de la Fédération du 7 juillet 1790 avaient organisé le 1er anniversaire de la prise de la Bastille.

Ce corps de garde qui servait en même temps de salle du conseil et d’école pour les garçons fut démoli en 1841.

Lieu de réunion de la Garde Nationale et des citoyens les jours de fête, la place d’Armes fut pavée en 1838.

Ces travaux étaient devenus urgents si l’on en croit le texte de la délibération du conseil municipal du 10 mai 1838 qui la décrit ainsi « sillonnée en tous sens par les ruisseaux conduisant les eaux pluviales et ménagères qui croupissent en été et causent des émanations insalubres, en hiver par temps de pluie et de dégel, les maisons de commerce qui entourent la place sont inabordables et le moindre des inconvénients est d’entrer dans la boue jusqu’à la cheville au lieu même des cérémonies… ».

La fontaine de la place d’Armes pourtant réparée en 1827 et 1845, est en si mauvais état en 1862 que M. Naissant, architecte, estime qu’il serait regrettable de « dépenser autant d’argent » au rétablissement d’un monument dont la situation est une gêne pour la circulation.

Il pense qu’il serait préférable de la remplacer par une borne fontaine.

Le conseil municipal se rangera à son avis.

En 1948 la ville décide de donner à cette place le nom du Général Leclerc.

 


Philippe Leclerc de Hauteclocque, dit Leclerc (1902-1947) 

Militaire français. 

Officier exceptionnel, anticonformiste et brillant, il se révèle un stratège et un organisateur hors pair.

Il est un des principaux chefs militaires de la France libre durant la Seconde Guerre mondiale, ses fonctions au sein des Forces françaises libres l'amenant notamment à commander la 2e division blindée.

 Il est l’une des figures majeures de la libération de la France lors de la Seconde Guerre mondiale.

« Leclerc » est tout d'abord son nom de guerre au sein des Forces françaises libres avant d'être ajouté à son patronyme légal : il a été autorisé à se nommer Leclerc de Hauteclocque par décret du 17 novembre 1945 publié au Journal officiel.

Il est mort le 28 novembre 1947, dans un accident d'avion près de Colomb-Béchar (territoire d'Ain Sefra, Algérie française), lors d'une mission d'inspection militaire. 

Il est inhumé dans un tombeau de la Crypte des Invalides.

Il a été élevé à titre posthume à la dignité de maréchal de France.

Georges-Le-Tiec

La rue Georges-Le-Tiec

Partie de l’ancien sentier du Luat, devenu rue Denant.

La voie fut alignée en 1938.
Elle devient la rue Georges-Le-Tiec le 3 mars 1945.

 


Georges Le Tiec (1915-1944) 

Fontenaysien d’origine bretonne, il est l’un des héros de la Résistance locale.

Passionné des choses de l’esprit, homme d’action, c’est tout jeune qu’il commence à militer pour des idéaux auxquels il restera fidèle jusqu’au sacrifice de sa vie.

Adhérent aux jeunesses communistes de Fontenay, puis au Parti communiste, il est délégué à la propagande du Secours Populaire.

Mobilisé 20 jours après son mariage, en 1939, il travaille à la Cartoucherie de Vincennes dès sa démobilisation et se met aussitôt au service de la Résistance en y organisant le sabotage.

En 1942, sous le pseudonyme du « Cuvier », il développe une action politique et résistante courageuse, créé un groupe armé de F.T.P. et en devient rapidement le commandant.

Au mépris du danger, il prend la parole partout pour inciter les travailleurs à rejoindre la lutte armée contre l’occupant.

Traqué par la police de Vichy et la Gestapo, il est arrêté le 8 octobre 1943 et incarcéré à Fresnes.

Il passe devant la cour martiale allemande en février 1944.

Condamné à mort, le 7 mars 1944 à 12 heures, il est averti qu’il sera fusillé l’après-midi, au Mont-Valérien.

Retrouvez Georges Le Tiec dans le mémorial 1939-1945 

Georges-Mandel

La rue Georges-Mandel


A la fin du siècle dernier, le développement du village rend nécessaire le percement d’une nouvelle voie entre la rue Mauconseil et la rue du Châtelet (aujourd’hui Charles-Bassée).

Le conseil municipal décide en 1883, de lui donner le nom de Camille, en souvenir de la fille de M. Warenhorst, donateur du terrain.

La rue Camille, d’abord empierrée, fut pavée en 1925.

On y trouvait la Gendarmerie de Fontenay-sous-Bois casernée dans un local départemental.

En 1902 elle comportait une brigade à pied.

C’est le 3 mars 1945 qu’elle prend le nom de Georges-Mandel.

 


Georges Mandel de son vrai nom Louis Rothschild (1885-1944)

Homme politique et résistant français.

Jeune journaliste collaborateur de Georges Clemenceau à l'Aurore , il devient son chef de cabinet à la présidence du Conseil en 1917.

Député, plusieurs fois ministre, il s’oppose à l’Armistice de 1940 alors qu’il était Ministre de l’Intérieur.

Il s’embarquera pour l’Afrique du Nord avec l’espoir de former un gouvernement.

Arrêté et emprisonné, le gouvernement de Vichy le livre aux Allemands en novembre 1942. Déporté, il est rapatrié à la Prison de la Santé puis livré à la Milice le 4 juillet 1944.

Il est abattu par des miliciens le 7 juillet 1944 en Forêt de Fontainebleau en représailles de l'assassinat du ministre de la Propagande Philippe Henriot.

Gérard-Philippe

La rue Gérard-Philipe

 Le 5 décembre 1972 une partie de la rue Raspail devient la rue Gérard-Philipe.

Elle se situe entre la rue André-Tessier et le chemin piétonnier qui la relie à l’actuelle rue Raspail.

La Maison pour Tous, située au n° 26, s’appelait à l’origine Maison des Jeunes et de la Culture Gérard Philipe.


Gérard Philipe (1922-1959) 

Acteur français.

Après un premier succès pour sa création de Caligula d’Albert Camus, ses interprétations classiques lui valurent une grande popularité.

Entré au Théâtre Nationale Populaire, auprès de Jean Vilar, il n’en poursuit pas moins une brillante carrière cinématographique.

Il fut en France, jusqu'à sa mort prématurée, l'une des principales vedettes de l'après-guerre. 

Le public garde de lui une image juvénile et romantique, qui en fait l'une des icônes du cinéma français.

Gilbert-Ribatto

La rue Gilbert-Ribatto

Ancien sentier Tortu, au lieu-dit Le Couchant du Chemin de Saint-Denis.

Elle est devenue au début du siècle Villa Boissonot, du nom des frères Boissonot, ébénistes du Faubourg Saint-Antoine à Paris.

Ils y construisirent le premier pavillon.

Elle prend, le 19 juillet 1949, le nom de Gilbert Ribatto.


Gilbert Ribatto (1901-1944)

Arrivé à Fontenay en 1934, il s’établit rue Eugène-Martin et dirige à son compte un atelier de mécanique.

Résistant, lieutenant F.F.I., il fut tué le 25 août 1944 pendant les combats de la Libération à La Maltournée à Neuilly-Plaisance.

Retrouvez Gilbert Ribatto dans le mémorial 1939-1945 

Glou

Le Sentier du Glou

 Il est devenu la rue Pascal le 28 décembre 1931.

Cette rue aujourd'hui disparue se situait entre la rue Chateaubriand et l'avenue Rabelais.

Gounod

La rue Gounod

Ancien 2e sentier du Peuple dont l’établissement de l’alignement et le prolongement jusqu’à la route de Montreuil (avenue de Stalingrad) furent entrepris simultanément en 1899.

Le 30 septembre 1927 le sentier devient la rue Gounod.

Elle se situe entre la rue Dalayrac et la rue Pierre-Demont.

 


Charles Gounod (1818-1893)

Compositeur français de l'Epoque Romantique.

En 1832 il décide de devenir musicien après avoir assisté avec sa mère à Othello de Rossini et Don Juan de Mozart.

Il remporte le Prix de Rome en 1839 et part à la Villa Médicis où il rencontre le directeur Jean-Auguste Dominique Ingres.

Il est l'auteur d’opéras plus connus que son œuvre de musique religieuse pourtant considérable.

En 1856 il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur. 

Le 27 octobre 1893, ses obsèques furent nationales en l'église de la Madeleine.

Grands arbres

Le chemin des Grands-arbres

Important chemin de culture qui desservait la plaine depuis la rue du Colombier jusqu'à Rosny.

En 1853, un projet est mis à l'étude pour préciser la délimitation du chemin sur une largeur de 8 mètres.

Le procès-verbal de l'enquête contient l'adhésion de la plupart des habitants, qui déclarent trouver utile la rectification et l'élargissement du chemin.

Pourtant, trois habitants souhaitent que sa largeur ne dépasse pas 6 mètres, espace jugé suffisant pour l'exploitation des terres.

Ils estiment que le chemin est purement rural, destiné aux besoins de l'agriculture et non à servir de communication de commune à commune. 

Le Conseil municipal se range à cet avis.

La voie n'est pas élargie ni redressée ; les courbes permettent de limiter la pente trop rapide et facilitent la circulation des tombereaux et des charettes.

Le chemin des Grands-arbres devient l'avenue Rabelais en 1931. 

Grandbout

La rue du Grandbout

 Ou Chemin Départemental 44.

Prend la dénomination de la rue de Neuilly en 1876.

Commerce Frédéric Alexandre fils
Commerce Frédéric Alexandre fils

Entête de facture de la maison Frédéric Alexandre fils, fournitures de mercerie pour tailleurs et couturières,

8 rue du Grandbout, [1840]

Grognard

Madame Marianne, tarots et prédictions surprenantes
Madame Marianne, tarots et prédictions surprenantes

Carton publicitaire de Madame Marianne, tarots et prédictions surprenantes

16 rue Grognard, sans date

Entreprise Arsène Godard
Entreprise Arsène Godard

Facture à entête de l'entreprise Arsène Godard, entreprise d'ameublements en tous genres,

10 rue Grognard, 1939

La rue Grognard

Anciennement rue de la Croix Boissée. Elle tenait son nom de la croix qui se dressait à l'ombre d'un orme. Le jour des Rameaux, on y portait en procession le buis béni. Cette croix fut brisée en 1793 par la Société populaire locale, proche de la Société des Amis de la Patrie qui siégeait aux Jacobins à Paris. 

Pendant quelques années, la rue porte le nom de Notre-dame parce qu'elle débouchait sur la partie de la rue Chevrette qui s'appelait alors rue Notre-Dame.

En 1834, elle reprend le nom de Croix Boissée. 

Elle est pavée en 1835 en raison de sa grande fréquentation. En effet, la rue Maurice Couderchet n'existait pas encore et pour se rendre de la gare au centre du village, le plus court chemin était de passer par la rue Grognard. Il faut dire aussi que l'eau ne s'écoulant pas, il s'y formait "des mares stagnantes et pestilentielles". En 1895 y fut construit un des premeirs égouts de la ville

Cette voie prend la dénomination de rue Grognard le 3 mai 1836. 


François Grognard (1748-1823)

Né à Lyon et décédé dans sa maison de campagne à Fontenay-sous-Bois.

Dans son testament du 11 octobre 1818, il "donne et lègue la somme de 500 francs en rente perpétuelle pour être employée annuellement par le maire conjointement avec M. le curé à faire bien apprendre aux enfants du sexe masculin et féminin appartenant à des habitants pauvres ou malaisés à lire, à écrire, à calculer et surtout à apprendre les principes de leur religion. Mr le curé aura sur ces enfants une inspection spéciale et paternelle à cet égard.

Les élus acceptent ce don le 5 septembre 1824. Un prélèvement de 250 francs sur les arrérages est utilisé pour lui élever un monument. 

Par délibération du 9 février 1834 une sépulture à perpétuité lui est octroyée. 

Guérin-Leroux

Rue Guérin-Leroux
Rue Guérin-Leroux

Photographie de la rue Guérin-Leroux, sans date

Garage L. Gauthier & Cie
Garage L. Gauthier & Cie

Entête du garage L. Gauthier & Cie,

37 rue Guérin-Leroux, 1946

La rue Guérin-Leroux

Le chemin vicinal n°8 (ou sentier du Bois Guérin Leroux) a été nommé rue Guérin-Leroux, du nom du propriétaire terrien.

 Le centre administratif de la ville y a été installé dans les années 70 :

  • l'Hôtel-de-Ville en 1973,
  • l'Hôtel des Postes en 1977,
  • le centre de la Sécurité Sociale en 1979
  • le commissariat de Police en 1988.

Guizot

Photographie de la rue Guizot , sans date
Photographie de la rue Guizot , sans date

La rue Guizot

 Ancien sentier de la Longue-Raie a été baptisé le 28 décembre 1931.

Son tracé a été quelque peu changé par la construction du "Grand ensemble". 

Elle se situe entre la rue Alfred-de-Musset et la rue Lamartine.


François Guizot (1787-1874)

Historien et homme d'Etat français.

Sous le règne de Louis-Philippe il est ministre et fait promulguer la Loi sur l'instruction publique du 28 juin 1833, demandant la création d'une école primaire par commune et d'une école normale primaire par département..

Membre de l'Académie française à partir de 1836, plusieurs fois ministre sous la monarchie de Juillet, en particulier des Affaires étrangères de 1840 à 1848.

Il devient président du Conseil en 1847, peu avant d'être renversé par la Révolution française de 1848.

Gustave-Doré

Rue Gustave-Doré
Rue Gustave-Doré

Photographie de la rue Gustave-Doré, 1989

La rue Gustave-Doré

A l’origine sentier du Montereau.

Prend le nom de rue Gustave-Doré le 28 décembre 1931.

La rue fut mise à largeur en 1938.


Gustave Doré (1832-1883)

Illustrateur, graveur, peintre et caricaturiste français.

A partir de 1851, tout en exposant ses toiles, il réalise quelques sculptures de sujets religieux et collabore à diverses revues dont le Journal pour tous. 

De plus en plus reconnu, à la fois autodidacte et exubérant, Gustave Doré illustra entre 1852 et 1883 plus de cent vingt volumes qui parurent en France, mais aussi en Angleterre, en Allemagne et en Russie. Lors de la campagne de Crimée, il réalise, à la fois comme auteur et comme illustrateur, L'Histoire de la Sainte Russie, une charge contre ce pays avec qui la France et l'Angleterre étaient entrées en guerre. C'est un album qui préfigure la bande dessinée, où il joue sur le décalage entre le texte et l'illustration, et où il utilise d'étonnantes astuces graphiques.

En 1854, l'éditeur Joseph Bry publie une édition des œuvres de Rabelais, illustrée d'une centaine de ses gravures.

De 1861 à 1868, il illustre La Divine Comédie de Dante.

Il meurt d'une crise cardiaque à 51 ans, le 23 janvier 1883, en laissant une œuvre imposante de plus de dix mille pièces, qui exercera par la suite une forte influence sur nombre d'illustrateurs.

Guynemer

Rue Guynemer
Rue Guynemer

Photographie de la rue Guynemer, mars 1989

La rue Guynemer

Ancien Sentier des Civières n°1, reliait à l'origine l'avenue de Neuilly à la rue Carnot, aujourd'hui disparue.

Il portait aussi la dénomination de chemin rural 115

Le chemin devient la rue Guynemer par délibération du 20 décembre 1974.


Georges Guynemer (1894-1917) 

Aviateur français.

Capitaine dans l'aviation française, âgé de 22 ans, il affichait un palmarès de 54 victoires homologuées, plus une trentaine de succès probables en combat aérien.

Le président Poincaré lui remet la croix de chevalier de la Légion d'Honneur, le 24 décembre, jour de sa majorité. 

Il commandait l'escadrille des Cigognes lorsqu'il fut abattu le 11 septembre 1917 au nord de Ypres en Belgique. 

Le capitaine Georges Guynemer est porté disparu au combat par son commandant d'escadrille, le capitaine Brocard.

Il est annoncé officiellement disparu par le ministère de la Guerre, le 25 septembre 1917.

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