Archives municipales - Patrimoine - Fontenay-sous-Bois

Les noms de voies en F

Fabre-d'Eglantine

La rue Fabre-d'Eglantine

Ancien sentier du Chemin-de-Saint-Denis devenu, au moment de son alignement en 1902, rue du Levant.

En 1931 la rue reçoit son nom actuel. Elle sera viabilisée en 1937-1938.


Philippe Fabre dit Fabre d’Eglantine (1750-1794) 

Auteur, acteur, poète et homme politique français.

Il pleut il pleut bergère est tiré d'une de ses opérettes. Il devient l'homme de plume de Danton.

Elu député de Paris à la Convention, il fait adopter le calendrier républicain le 25 octobre 1793. 

Accusé de falsification d'un décret de la Convention nationale relatif à la liquidation de l'Ancienne Compagnie des Indes, il est arrêté le 18 mars 1794 et guillotiné le 5 avril.

Rue Fabre-d'Eglantine, début des années 60
Rue Fabre-d'Eglantine, début des années 60

Entreprise Jenny & Cie, 49 rue Fabre-d'Eglantine
Entreprise Jenny & Cie, 49 rue Fabre-d'Eglantine

Entête de la société Jenny & Cie,construction de tours revolver

49 rue Fabre-d'Eglantine, 1949

Société "Le Vélo Parisien", 12bis rue Fabre-d'Eglantine
Société "Le Vélo Parisien", 12bis rue Fabre-d'Eglantine

Société "Le Vélo Parisien",tolerie industrielle-chaudronnerie-ventilation

12bis rue Fabre-d'Eglantine, 1950

Cociphot, 2bis rue Fabre-d'Eglantine
Cociphot, 2bis rue Fabre-d'Eglantine

Carte de visite du commerce Cociphot, comptoir-ciné-photo, 

2bis rue Fabre-d'Eglantine, sans date

Faidherbe

La rue Faidherbe
La rue Faidherbe

Détail du plan cadastral 1946

L'avenue Faidherbe

L'avenue Faidherbe, limitrophe du territoire de Rosny-sous-Bois.

Ancien sentier des Ruffins dit aussi chemin de la Garenne du nom d'un lieu dit de Rosny.

Son élargissement à 16 mètres a été décidé par délibération du 28 juin 1934.


Louis Léon César Faidherbe (1818-1889)

Général et colonisateur français, il est nommé officier du génie en sortant de Polytechnique.

Il fonde le port de Dakar en 1857. Il commanda l'Armée du Nord pendant la guerre de 1870 et fut élu député puis sénateur du Nord dès 1871.

A sa mort le goouvernement organisa des funérailles nationales avec une cérémonie aux Invalides.

Fernand-Léger

La rue Fernand-Léger

Voie ouverte en 1974.

La ludothèque du Bois-Cadet a été inaugurée le 4 février 1978.

En 1986, la municipalité a aménagé la dalle du parking des immeubles en aire de jeux, avec un terrain de boules.


Fernand Léger (1881-1955)

Peintre français, créateur de cartons, de tapisseries et de vitraux, décorateur, céramiste, sculpteur, dessinateur et illustrateur.

Il a été l’un des premiers à exposer publiquement des travaux d’orientation cubiste, même si on a parfois qualifié son style de « tubiste ».

Installé dès 1900 à Paris, il fréquente les académies de peinture où il rencontre Blaise Cendrars, Robert Delaunay ou Marc Chagall.

Il peint sa première toile d'inspiration cubiste en 1909. Il se rapproche du groupe de la Section d'Or et participe à de nombreeux salons dont celui des Indépendants en 1911.

Fernand Léger participe à la première guerre mondiale en tant que brancardier. Son expérience de la souffrance humaine le marquera durablement.

Durant le Front Populaire il prend part aux entreprises artistiques et réalise en 1937 une grande fresque murale Transport des Forces pour le Palais de la Découverte.

Pendant l' Occupation, il part vivre à New York avec d'autres artistes exilés. 

Il revient en 1946 où il devient un des artistes majeurs du Parti Communiste.

Feste

La place de la Feste

Ancien nom de la place d'Armes, devenue place du Général-Leclerc, au XVIIIe siècle.

Par la suite, ce lieu a pris le simple nom de "Carrefour".

Fidélité

La rue de la Fidélité

C’est en 1897 que le conseil municipal donne le nom de rue de la Fidélité à un sentier à gauche de la rue de Joinville.

Devenue rue, la voie restera néanmoins longtemps chemin de culture.

Elle fut viabilisée vers 1905.

Flaubert

La rue Flaubert

Dénommée le 28 décembre 1931 pour remplacer le chemin des Huit-Arpents.

Parallèle à la rue La-Fontaine, elle longeait le ruisseau de La Fontaine du vaisseau. Les deux rues encadraient le lieu dit Huit-Arpents.

Elle est aujourd'hui disparue.

 

 

Gustave Flaubert (1821-1880)

Auteur français.

Issu d'une famille bourgeoise, il est délaissé pendant son enfance par ses parents.

Il est renvoyé du lycée de Rouen et passe son bac en 1840. 

Dispensé de service militaire, il commence des études de doit qu'il abandonne en 1844. 

Il se consacre à l'écriture tout en menant une vie de bohème. En 1851, il commence la rédaction de "Madame Bovary" qui parait en 1856. 

Le livre fait l'objet d'un procès pour outrage aux bonnes mœurs. Flaubert est acquitté. 

A cette époque, il fréquente les salons parisiens où il rencontre Georges Sand, Baudelaire et Théophile Gautier. 

En 1858, il entreprend un voyage en Tunisie afin de se documenter pour "Salammbô". 

En 1866, il reçoit la Légion d'honneur. 

Il publie "L'Éducation sentimentale" en 1869 mal accueilli par la critique.

Les dernières années de sa vie sont difficiles il est assailli par des difficultés et des problèmes de santé.

Il meurt d'une hémorragie cérébrale. Il est enterré au cimetière de Rouen.

Florian

La rue Florian

Ancien chemin du Bois. Il relie la rue Louis-Auroux à la rue du Bois.

Ce nom lui est donné en 1931.

Elle est longue de 105 mètres.


Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794) 

Auteur dramatique, romancier et fabuliste français.

En 1779, il publie sa première comédie. 

Lauréat de l'Académie en 1788, Florian atteignit le sommet de sa gloire en y entrant.

En 1792 il publie un recueil de 100 fables reconnues comme presque aussi belles que celles de La Fontaine. 

Il publie aussi une traduction de Cervantès ainsi que des pièces de théâtre.

Banni de Paris pendant la Révolution, il fut emprisonné sous la Terreur. 

Echappant à la guillotine et remis en liberté à la chute de Robespierre, il meurt des souffrances endurées pendant son emprisonnement.

Rue Florian, 1989
Rue Florian, 1989

Foch

L' avenue Foch, 1978
L' avenue Foch, 1978

Gare de Fontenay-sous-Bois, sur l'avenue Foch, sans date
Gare de Fontenay-sous-Bois, sur l'avenue Foch, sans date

L'avenue Foch

D’abord connue sous le nom d’avenue Daumesnil, elle devient ensuite avenue Marigny avant de prendre le nom d'avenue Foch, en 1952.

Le conseil municipal était désireux de « conserver le souvenir du prestigieux soldat qui a tant contribué à la victoire des Alliés en 1918 contre les tentatives de domination de l’Allemagne ».

Son inauguration officielle eut lieu le 24 avril 1955.

 


Ferdinand Foch (1851-1929)

Général, Maréchal de France et membre de l'Académie française.

Il fut l'une des figures militaires essentielles de la Première Guerre Mondiale.

En 1917 sa nomination comme chef d'état major général auprès du gouvernement, lui permettra d'intégrer le sérail ministériel.

En 1918 il est nommé Générallisime des Forces Alliés.

Il fut à l'origine de la contre-offensive qui aboutit à la victoire de la seconde bataille de la Marne puis à la capitulation de l'armée allemande.

En 1919, il devient président du Conseil supérieur de la Guerre. Il meurt le 20 mars 1929.

Des obsèques nationales ont lieu le 26 mars 1929. Il repose depuis 1937 sous le Dôme des Invalides.

Fond-des-Angles

Rue du Fond-des-Angles
Rue du Fond-des-Angles

Détail d'un plan cadastral, 1961

La rue du-Fonds-des-Angles

Issue d’un ancien sentier rural aménagé en 1932.

Son nom provient de celui du lieu-dit qu’elle traverse.

D’où vient ce mot Angles ? 

Il peut désigner la forme des parcelles de terre.

Fontaine-des-Carreaux

La rue de la Fontaine-des-Carreaux

Ancien sentier de la Fosse, elle fut viabilisée en 1931.

Elle devient la rue Gambetta.

Fontaine-du-Vaisseau

La rue de la Fontaine-du-Vaisseau

Un ruisseau dit de La Fontaine du Vaisseau, coulait depuis le haut du territoire de la commune et se perdait vers le Rû-Coin.

La rue s’est également appelée chemin des Huit-Arpents.

Dénomination qui rappelle un fait d’histoire locale .

En 1462, il fut décidé que les Bonshommes de Grandmont, installés dans le monastère du Bois de Vincennes avant les religieux minimes, auraient toute la dîme de grains ; l’Abbaye de Saint-Victor toutes les dîmes de vin, sauf sur huit arpents de vigne appartenant aux Bonshommes.

Fontenay

Avenue de Fontenay
Avenue de Fontenay

Carte postale avenue de Fontenay 

(Fonds D. Codevelle)

L'avenue de Fontenay

Devient l' avenue du Président Roosevelt en 1945.

Fort

La rue du Fort

Cette voie doit son nom à sa proximité avec le Fort de Nogent.

Son alignement est effectué en 1885.

La décision d"effectuer son pavage fut prise en 1932.

Elle est aujourd'hui la rue Louis-Xavier-de-Ricard.

Le chemin du Fort, chemin rural n° 61, était long de 300 mètres. Il longeait la Redoute dans sa partie Est. Il commençait et finissait chemin des Grands Arbres (avenue Rabelais actuelle). Il est devenu en partie la rue Chaptal et la rue Montesquieu en 1931. 

Commerce E. Bréziat, 5 rue du Fort
Commerce E. Bréziat, 5 rue du Fort

Carte de visite du commerce Eug. Bréziat, conserves de viandes

5 rue du Fort, sans date

Rue du Fort
Rue du Fort

Carte postale de la rue du Fort

(Fonds D.Codevelle)

Primeurs Raymond Lachaume, 23 rue du Fort
Primeurs Raymond Lachaume, 23 rue du Fort

Facture à entête du commerce Raymond Lachaume, primeurs

23 rue du Fort, 1948

François-Poil

La rue François-Poil

Le 8 mai 1845, à la suite de la décision de construire une école et afin d’y accéder plus aisément, le conseil municipal décide que l’impasse des Pissarons ouverte sur les terrains de la mairie prendra le nom de rue des Ecoles.

En 1859, lorsque le conseil décide de construire un « préau découvert » pour la salle d’asile, il s’avère que les travaux ne peuvent être réalisés qu’en reportant la rue des Ecoles sur le terrain qui la longe.

Le pavage sera effectué à l’occasion du nouvel alignement en 1861.

 


François Poil (1835-1913)

Entrepreneur de menuiserie et conseiller municipal de Fontenay-sous-Bois de 1884 à 1908.

Fraternité

L'impasse de la Fraternité

Un acte de donation d’une maison à la commune datant de 1847 indique que cette impasse s’est appelée successivement cul-de-sac du Grand Hôtel puis cul de sac de la Fraternité.

Le 17 décembre 1884 M. Finot, conseiller municipal, « réclame des cailloux et du sable pour l’impasse de la Fraternité dont le sol est complètement défoncé ».

L’année suivante, par pétition, les propriétaires riverains demandent le pavage du sol. Ils offrent d’aider la commune dans la dépense. Le conseil accède à ce vœu.

Mais revenant sur cette question, au cours d’une séance suivante, le maire, faisait remarquer « qu’il faut éviter de faire de trop grosses dépenses sur un point qui n’est pas d’utilité générale… ». 

Toutefois, la commune pourrait se charger d’allouer aux propriétaires une somme de 300F, qui ajoutée à celle de 375F réunie par les riverains permettrait de réaliser les travaux.

L’administration se chargeant de commander les pavés. Les propriétaires acceptent.

En 1845, Pierre Jacques Vitry, maire, toujours animé du souci de la sûreté et de la salubrité publiques somme, par un arrêté, les propriétaires de l’impasse de la fermer par une porte.


La rue de la Fraternité

A la fin du siècle dernier, il apparaît nécessaire de procéder à la dénomination des chemins et sentiers qui sont insuffisamment désignés.

Le 17 décembre 1897, le conseil procède au baptême de 14 voies, c’est ainsi que le 2e sentier des Angles devint la rue de la Fraternité.

Longtemps restée à l’état de chemin de culture, elle fut viabilisée en 1930.

Partager sur