Mémorial de la Liberté

Le Mémorial de la Liberté a été inauguré le 24 mai 1981. 

C’est le plus important monument en hommage aux déportés dans le département du Val-de-Marne.

Ce projet a été initié à la fin des années 1970 par la section locale de Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP). Le monument, dessiné par Jacques Damiani, résistant déporté à Dachau reprend des plaques plus anciennes qui ornaient l’angle du cimetière municipal :

- une plaque comportant les noms de 80 fusillés et morts en déportation datant de 1966.

- une plaque en hommage aux 25 morts des combats de la Libération.

- un plaque en souvenir des enfants d’Auschwitz apposée pour la journée internationale des droits de l’enfant en 1979.

Le Mémorial de la Liberté a été réalisé en partenariat entre les survivants des camps, les familles des disparus et la municipalité de Fontenay-sous-Bois alors dirigée par Louis Bayeurte dont le père était mort à Mauthausen. Financé par souscription publique, il appartient à la FNDIRP et est devenu le principal lieu de mémoire de la commune.

 La sculpture « Les Rescapés » est l’œuvre de Maurice Cardon.

En 2010, suite à l’ouverture de nouveaux fonds d’archives concernant la Déportation, des travaux de recherche ont été réalisés à la demande des anciens déportés. Les noms de plus 52 Fontenaysiens fusillés ou morts en déportation retrouvés. Il a donc fallu créer de nouvelles plaques aux dimensions bien plus importantes. En 2013 de nouvelles recherches ont encore permis de retrouver et d’inscrire sur le Mémorial, les noms d’une dizaine de victimes supplémentaires, hommes et femmes. Et depuis de nouveaux noms ont été gravés afin de rendre hommage aux vistimes.

Le Mémorial de la Liberté se veut un avertissement aux vivants, reprenant les mots que le poète tchécoslovaque Julius Fucik écrivit avant d’être pendu par les nazis.