Journaux municipaux
Un petit peu d'histoire sur l'évolution de la presse municipale...
Au Moyen-Age les informations sur la vie dans la cité étaient véhiculées par la rumeur, le "fameux bouche à oreille", ou par le son du roulement de tambour du garde-champêtre.
Ces deux modes de communication vont perdurer jusqu'à la Révolution Française. A cette époque, les citoyens veulent être informés des décisions prises par leurs représentants municipaux.
Cette revendication de transparence sur la prise de décisions politiques sera affirmée par les lois du 28 mars 1882 et 5 avril 1884. Celles-ci stipulent que l'élection du maire et de ses adjoints doit se faire au suffrage universel et que les séances des conseils municipaux doivent être diffusées.
Les premiers bulletins municipaux datent de 1874 et sont distribués dans les communes de Rouen, d'Amiens et de Grenoble. Ils se généralisent en province avec la loi du 5 avril 1884 avant d'atteindre Paris. Leur périodicité est diverse : quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle.
A partir des années 1970, les services de communication se développent dans les communes, même si cette évolution dépend de la couleur politique des équipes municipales, et posent les premières pierres de l'information territoriale.
Vers les années 1980, le bulletin devient un magazine et se professionalise en faisant appel à de véritables communicants publics.
Revenons sur l'évolution du journal municipal fontenaysien au gré des années...
- En mai 1946, André Laurent, élu maire un an plus tôt, ne veut pas rester dans une « tour d’ivoire ».
Il rend compte dans le premier numéro du journal municipal conservé dans le service et intitulé Bulletin municipal de Fontenay-sous-Bois, des actions menées par la municipalité. Le journal contient de nombreuses photographies.
- En octobre 1950, les villes d’Alfortville et de Saint-Mandé s’associent à Fontenay-sous-Bois pour éditer un journal intitulé Bulletin municipal officiel (BMO) d’Alfortville, Saint-Mandé, Fontenay-sous-Bois et ainsi diminuer les frais d’édition.
Les frais sont réduits également grâce à la publicité. Le mensuel est gratuit et porté au domicile de la population de ces 3 villes.
Lors des mois d’été, un seul numéro paraît, les photographies disparaissent.
- Deux mois plus tard, le titre change et devient Bulletin municipal officiel des communes de la Seine, Ville de Fontenay-sous-Bois. Le principe de création, l’association communale, n’est pas modifié.
- En décembre 1965, le journal réintègre des photographies et son titre se simplifie. La couleur y apparait pour la première fois, en couverture uniquement.
- En avril 1970, le titre change à nouveau et devient Fontenay notre ville.
- En avril 1971, le format s’agrandit.
- En octobre 1974, on le réduit à nouveau et le journal est imprimé sur du papier glacé.
La couleur et les photographies prennent, au fil du temps, plus de place.
- En novembre 1993, un tournant important s’opère avec une maquette plus aérée, un format plus grand.
Le BMO se transforme en Magazine d’information municipal, vite appelé par son acronyme : le MIM
- La quadrichromie arrive en février 2004, c'est à dire le tout couleur.
- En 2011, la parution est bimensuelle et du MIM on passe au JMIL, Journal municipal d’informations locales.
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