Archives municipales - Patrimoine - Fontenay-sous-Bois

Chroniques Fontenaysiennes de Fernand Nonza

Dans ces deux cahiers d'écolier, Fernand Nonza (1885, Marseille - 1966, Fontenay-sous-Bois) a regroupé et collé ses 123 chroniques écrites pour La Voix de l'Est. Cet hebdomadaire communiste d'information, créé en 1932, paraissait tous les samedis.

Les cahiers couvrent la période d'avril 1946 à juin 1953 avec une lacune entre septembre 1949 à avril 1953.

Les premières chroniques retracent l'histoire de la ville du Moyen-Age jusqu'à la Révolution française. 

Le ton devient plus polémique dès lors que Fernand Nonza est élu conseiller municipal. 

Fernand Nonza est le fils d'un officier de l'administration. Il s'installe à Fontenay-sous-Bois au début des années 1930. 

Il travaille alors à Paris comme interprète. 

Il est marié, en première noce avec Laurence Rimbaud et en seconde noce à Rachel Dufossé.

Il est père de deux enfants et habitait 19 rue des Carreaux (devenue rue André Laurent). 

Il exerce ensuite la profession de représentant de commerce.

Il est engagé volontaire dans les Brigades Internationales lors de la Guerre d'Espagne et est blessé. 

Pendant l'occupation, il habite Lyon.

En novembre 1947, il est élu conseiller municipal, sur la liste de l'Union républicaine et résistante pour la défense des intérêts communaux présentée par le Parti Communiste Français.

Il se retrouve dans l'opposition. Le maire, Paul Fèbvre, appartenant au Rassemblement du Peuple Français (R.P.F.).

Fernand Nonza est réélu conseiller municipal de l'opposition le 10 mai 1953. Paul Fèbvre est réélu maire de la ville.

Cette même année, Fernand Nonza devient conseiller juridique de la Fédération des locataires. 

Il se sert de la Voix de l'Est comme tribune pour dénoncer les augmentations de loyers. 

Après-guerre, la question du logement est au centre des débats. 

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