Archives municipales - Patrimoine - Fontenay-sous-Bois

Les noms de voies en D

Les noms de voies en D

Dalayrac

Rue Dalayrac
Rue Dalayrac

Carte postale de la rue Dalayrac, sans date

Fonds D. Codevelle

Société Française de Papeterie Scolaire,  8 rue Dalayrac
Société Française de Papeterie Scolaire, 8 rue Dalayrac

Entête de la Société Française de Papeterie Scolaire

8 rue Dalayrac, 1921

Ecole Montyon, 20 rue Dalayrac
Ecole Montyon, 20 rue Dalayrac

carte publicitaire, 1927

dimensions : 13,7 x 10,3 cm

Fonds D. Codevelle

Fontenay-Sportif, 151 rue Dalayrac
Fontenay-Sportif, 151 rue Dalayrac

Entête du club omni-sports-section cycliste, 

151 rue Dalayrac, sans date

Quincaillerie P. Daudeville, 35bis rue Dalayrac
Quincaillerie P. Daudeville, 35bis rue Dalayrac

Facture à entête de la Quincaillerie P. Daudeville, 

35bis rue Dalayrac, 1949

La rue Dalayrac 

 

A l’origine cette voie était appelée rue Mauconseil des Champs par les habitants.

Ils voulaient la distinguer ainsi de la rue Mauconseil, dont elle était séparée par la place Mauconseil, bien qu’il n’existât qu’une seule série de numéros pour ces deux rues.

  • Au n° 24 existait un pensionnat de garçons, la pension Moucheront, devenue par la suite l’institution Barbe.
  • Au n° 23 s’élevait le « Palais des Fêtes ». Une salle utilisée pour les séances de cinéma, le théâtre et la distribution des Prix aux enfants des écoles.
  • A l’angle de la rue Dalayrac et de l’avenue de la République se dressait l’usine des « Rigollots », qui allait donner son nom au quartier.

Rigollot était le nom du pharmacien inventeur du cataplasme ou sinapisme. Avec ses ateliers, sa distillerie, les logements et magasins, l’usine couvrait 4.000 m2.

 

En 1834, afin de perpétuer la mémoire de Nicolas Dalayrac, le conseil municipal lui donna le nom de Dalayrac.


Nicolas Dalayrac (1753-1809) 

Compositeur français d’opéras-comique.

Il acquit une maison au n°7 le 28 avril 1798. il fut enterré dans le jardin de la propriété qui faisait face à la sienne et qu'il avait fait relier par un souterrain. Une foule de gens de lettres assistait à ses funérailles. Sa femme fut inhumée avec lui en 1819.

Les corps furent transférés au cimetière de Fontenay le 25 mai 1838.

Ses héritiers la vendirent à René Charles Guilbert de Pixérécourt, un auteur dramatique qui écrivit 127 pièces de théâtre.

La maison passe ensuite entre plusieurs mains avant d’être la propriété de Denis Arnoux, tailleur du roi, de la famille Boschot et de devenir une institution de jeunes filles. 

D' Alembert

La rue d'Alembert

Ancien sentier du Jardin N°2

Créée par délibération le 28 décembre 1931.

Aujourd'hui disparue.


Jean Le Rond d’Alembert, parfois écrit « Jean le Rond D’Alembert» (1717-1783)

Mathématicien, physicien, philosophe et encyclopédiste français..

Il est célèbre pour avoir été l'inventeur d'un principe de l'équilibre que Condorcet explique dans son Éloge de d'Alembert.

Il a ainsi fixé une liaison entre les lois du mouvement. 

Par son théorème maintenant nommé « théorème d'Alembert », il perçoit la présence de « n » racines dans toute équation algébrique de degré « n ». 

En 1744, il est l'inventeur de cette nouvelle branche des mathématiques, le calcul aux dérivées partielles, qui introduit des fonctions arbitraires. 

En 1749, à la suite de ses recherches en mathématiques sur les équations différentielles et les dérivées partielles il est appelé pour diriger l’Encyclopédie avec Denis Diderot. 

Des écoles, des rues et des centres de recherche portent son nom

Dame Blanche

Avenue de la Dame Blanche
Avenue de la Dame Blanche

Photographie de la maison d'Hector Malot, avenue de la Dame Blanche

sans date

Avenue de la Dame-Blanche
Avenue de la Dame-Blanche

Carte postale de l'avenue de la Dame-Blanche

(Fonds D.Codevelle)

L' avenue de la Dame-Blanche

C’est probablement le souvenir laissé par Agnès Sorel, favorite de Charles VII, qui vaut ce nom à l’avenue qui menait au Château de Beauté disparu aujourd’hui.

Le château s’élevait sur le territoire de Fontenay, il fut attribué à Nogent en 1791, lors du remaniement des territoires des communes.

Il existe une autre hypothèse : la Dame-blanche était une diligence à deux compartiments. D’ici à penser qu’elle ait laissé son nom à la voie qu’elle empruntait…

Quelle que soit la bonne version – et nous penchons pour la première – l’avenue qui s’appelait alors de Fontenay avait suffisamment séduit l’écrivain Hector Malot pour qu’il s’y fasse construire, au n° 3, un charmant pavillon, en 1864.

Danielle-Casanova

Rue Danielle-Casanova
Rue Danielle-Casanova

Photographie de grumes rue Danielle-Casanova, sans date

Rue Danielle-Casanova
Rue Danielle-Casanova

Photographie des aménagements aux abords de la rue Danielle-Casanova

sans date


La rue Danielle-Casanova

Elle a été ouverte en 1970 dans le nouveau quartier des Larris.

Longue de 270 mètres, elle est accessible depuis la rue Suzanne-Buisson et la rue Jean-Pierre-Timbaud.

Un terrain d'aventure y sera aménagé.


Danielle Casanova (1905-1943) 

Chirurgienne-dentiste, résistante, membre du Comité central clandestin du Parti communiste français.

Elle est arrêtée et livrée à la Gestapo.

Déportée à Auschwitz, elle meurt le 9 mai 1943.

Danton

Avenue Danton
Avenue Danton

Carte postale de l'avenue Danton

 (Fonds D. Codevelle)

Photographie de l'avenue Danton, 1972
Photographie de l'avenue Danton, 1972

L'avenue Danton

En 1901, le conseil municipal vote l’ouverture d’une voie nouvelle pour prolonger la rue du Châtelet (Charles-Bassée) entre l’avenue de la République et le chemin des Quatres-Ruelles.

La décision est prise lors de la demande de classement dans la grande vicinalité d’un chemin allant de Montreuil à Neuilly-Plaisance et au Perreux, avec déviation sur Nogent, par cette voie nouvelle et la rue du Châtelet.

La demande est renouvelée en 1905, avec précision qu’aucun autre projet ne peut lui être substitué.

L’avis favorable est donné en 1907.

En 1910, l’ouverture du CGC 42 est en cours d’exécution.

Le conseil décide de dénommer les voies qui le composent et donne le nom de Danton à ce tronçon de 300 m.


Georges Jacques Danton (1759-1794)

Avocat, homme politique français.

Elu à la Convention, il siège à la Montagne et organise la Défense Nationale. 

En 1971, le « Club des Cordeliers », à l’initiative de Danton, décide de porter sur l’Autel de la Patrie une pétition en faveur de la République.

L’Assemblée constituante fait disperser les manifestants.

Danton se réfugie à Fontenay-sous-Bois chez ses beaux-parents, les époux Charpentier, dans une maison qu’ils possédaient à l’angle des rues Grognard et Chevrette.

Poursuivi, se sentant menacé, il préfèrera se sauver à Arcy-sur-Aube, sa ville natale.

 Eliminé du Comité de Salut-Public, arrêté en mars 1793, il est condamné à mort et guillotiné l’année suivante.

De-Lattre-de-Tassigny

Avenue De-Lattre-de Tassigny
Avenue De-Lattre-de Tassigny

Photographie de l' Avenue De-Lattre-de Tassigny, sans date

L' Avenue De-Lattre-de-Tassigny

En 1835, le conseil municipal demande que soit établie une route départementale de ceinture pour servir de communication avec Rosny et Villemomble, sur l’emplacement d’un « chemin impraticable la moitié de l’année ».

Cette route aurait le double avantage « d’établir entre plusieurs communes des communications qu’elles n’ont pas » et de faciliter en cas de besoin un accès utile à la défense de Paris entre les Forts de Nogent, Fontenay, Rosny et Romainville.

Le 9 mai 1836, le conseil municipal renouvelle une première fois sa demande, la réitère le 9 février 1840 en exigeant l’exécution du projet comme étant urgent et de la plus grande utilité publique.

La route fut réalisée dans les mois qui suivirent car nous trouvons en 1841 une délibération rédigée comme suit :

" Attendu que la route de ceinture de Rosny au Rond-Point de Plaisance est terminée, qu’elle est même livrée à la circulation et que les propriétaires dépossédés n’ont point reçu le prix de leurs terrains, pas même les indemnités qui leur sont légitimement dues pour les récoltes (…) le conseil municipal est d’avis qu’il y a lieu d’être les interprètes des habitants de la commune auprès de l’Administration supérieure afin de réclamer avec insistance au moins le paiement des récoltes".

En 1849 le conseil municipal demandait le classement du CGC 21 en Route Départementale.

On la retrouve appelée CGC 30 dit route de Rosny en 1900.

Plus tard, elle est devenue avenue du Perreux, RN 186…

On y installe l’éclairage en 1921, après avoir remplacé les plantations.

Elle devient l’avenue De-Lattre-de-Tassigny en 1952 avant d’être officiellement inaugurée le 24 avril 1955.


Jean De Lattre de Tassigny (1889-1952)

Maréchal de France.

Commandant de la 1ère Armée Française qu’il mena de la Provence au Danube en passant par le Rhin et commandant en chef des troupes françaises en Indochine de 1950 à 1952.

Héros de la Seconde Guerre mondiale, compagnon de la Libération, il est élévé à la dignité de Maréchal de France à titre posthume.

Fontenay, Rosny et Villemomble formaient le 2e bataillon de la 4e légion de la Garde Nationale de la banlieue.

Denant

La rue Denant

Cette voie est devenue la rue Georges-Le-Tiec en 1945.

Denis-Papin

Rue Denis-Papin
Rue Denis-Papin

Photographie de la rue Denis-Papin, 1933

La rue Denis-Papin

Ancien chemin du Marbois devenu rue Denis-Papin en 1931.

Voie 61 du plan d’aménagement, elle est viabilisée en 1939-1940.


Denis Papin (1647-1714)

Physicien, mathématicien et inventeur français.

Il mit au point, en 1680, son célèbre digesteur plus connu sous le nom de marmite de Papin où il utilise la force élastique de la vapeur d’eau.

Descartes

Rue Descartes
Rue Descartes

Photographie de la rue Descartes, 1989

La rue Descartes

Ancien chemin des Henriettes baptisé rue Descartes en 1931.

En 1925 le chemin avait été prolongé jusqu’à l’avenue Victor-Hugo.

Ce n’est que cette partie qui subsiste depuis la construction du grand ensemble.


René Descartes (1596-1650)

Philosophe, mathématicien et physicien français.

Il est considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie moderne selon Hegel.

Il reste célèbre pour avoir exprimé dans son Discours de la méthode le cogito— « Je pense, donc je suis » — fondant ainsi le système des sciences sur le sujet connaissant face au monde qu'il se représente. 

En physique, il a apporté une contribution à l’optique et est considéré comme l'un des fondateurs du mécanisme. 

Le cogito marque la naissance de la subjectivité moderne.

Désiré-Richebois

Rue Désiré-Richebois
Rue Désiré-Richebois

Photographie de la rue Désiré-Richebois, 1988

Ebenisterie G. Marmey, 9 rue Désiré-Richebois
Ebenisterie G. Marmey, 9 rue Désiré-Richebois

Facture à entête de l'ébénisterie G. Marmey,

9 rue Désiré-Richebois, 1941

Rue Désiré Richebois
Rue Désiré Richebois

Photographie de la rue Désiré-Richebois, 1988

La rue Désiré-Richebois

A l’origine les sentiers des Angles dit rue des Angles à partir de 1897.

Elle prend le nom de Désiré-Richebois en 1907.

Elle fut alignée et viabilisée en 1933.


Désiré Richebois (1822-1894), 

Entrepreneur fontenaysien de charpentes.

Il fut adjoint au maire de 1870 à 1884 puis maire de 1884 à 189 et reste conseiller municipal jusqu’à sa mort.

Le 4 mars 1885, M. Richebois proposait au conseil municipal un projet d’organisation de « Fête du Printemps », chaque mois d’avril, boulevard des Ecoles.

M. Voisin acceptait d’en assurer l’organisation : dresser une tente, amener des marchands, disposer des mâts, prévoir des illuminations…

A un conseiller qui s’inquiétait de l’existence d’une buvette sous la tente, il fut répondu que la présence d’une buvette était une tradition ; de plus, les consommateurs auraient le loisir de s’adresser aux établissements voisins. Le projet fut adopté à l’unanimité.

La fête du Printemps a aujourd’hui disparu. 

L’année 1885 a vu la naissance de la Société de gymnastique « l’Espérance ». En prenant acte de cette création, M. Désiré Richebois, s’adressant au conseil municipal, s’écriait :

« C’est en développant de bonne heure les forces physiques et corporelles de nos enfants que nous leur préparons pour plus tard une robuste santé, et que nous doterons le pays de soldats énergiques et courageux ».

Le 29 novembre 1888, afin d’assurer la propreté des voies publiques, M. Richebois prenait un arrêté municipal invitant les habitants de la ville à déposer leurs déchets ménagers dans des boîtes en métal ou en bois. Le service d’enlèvement des boues et ordures ménagères était né.

Par testament, M. Désiré Richebois légua à la ville un capital de 12 000F pour la fondation d’un lit à l’hospice intercommunal.

La bibliothèque municipale, créée sous le mandat de Désiré Richebois en 1884, comportait 3 290 volumes en 1900.

Desmarets

L'impasse Desmarets
L'impasse Desmarets

Photographie de l'impasse Desmarets vers 1965 

(Fonds Thomas Lamotte)

L'Impasse Desmarets

Cette impasse porte sans doute le nom d’un ancien propriétaire, Pierre Isidore Desmarets, cordonnier rue Grand-Bout pendant la Révolution française.

En 1836, le maire, Pierre Jacques Vitry, préoccupé de la sûreté et de la salubrité publique, demande aux frères Pitou, alors propriétaires de l’impasse souvent encombrée d’immondices, de la fermer par une porte pour éviter qu’elle ne serve « de refuge aux malfaiteurs ».

Deux-Communes

Boulevard des Deux-Communes
Boulevard des Deux-Communes

Photographie du Boulevard des Deux-Communes, sans date

Boulevard des Deux-Communes
Boulevard des Deux-Communes

Photographie du Boulevard des Deux-Communes, 1989

Le boulevard des Deux-Communes


C’est la ville de Nogent-sur-Marne qui prend l’initiative, en 1892, d’ouvrir une voie commune entre Nogent et Fontenay.

Un projet, dressé en 1894, est soumis à chacun des conseils municipaux mais, faute de ressources suffisantes, celui de Fontenay en demande l’ajournement en 1895.

Deux ans plus tard, notre commune ayant fait connaître qu’il lui était possible de donner suite au projet, celui-ci est repris sur son tracé primitif.

L’enquête d’utilité publique est ouverte en 1898.

Les documents relatifs à cette enquête nous apprennent que les terrains à acquérir pour l’ouverture du boulevard étaient composés essentiellement de vignes et de vergers.

La viabilité est achevée en 1899 et le boulevard livré à la circulation en 1900.

Dix-neuf mars 1962

La Place du 19 mars 1962

C’est le dimanche 1er avril 1979 que fut inaugurée la place du 19-Mars-1962.

Cette date des accords d’Evian marquant ainsi la fin de la guerre d’Algérie.

Place du 19 mars 1962
Place du 19 mars 1962

Photographie de la place du 19 mars 1962, 1989

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