Les noms de voies en N
Les noms de voies en N
Naclières
Rue des Naclières
Ancien sentier rural n° 136.
Son nom rappelle une ancienne ruelle.
« Naclières » serait le nom d’anciennes dentellières.
En 1902, les riverains privés d’éclairage demandent l’établissement d’un appareil sur la rue des Carrières dans l’axe de la rue des Naclières.
En 1925, un bec de gaz y est installé face au n° 4.
L’empierrement de la rue interviendra un peu plus tard.
Nelson-Mandela
Place Nelson-Mandela
Inaugurée le 23 juin 1989.
Elle se situe entre l'avenue des Olympiades et l'avenue Pablo-Picasso
Neuilly
Avenue de Neuilly
Il s’agit d’une partie de l’ancienne route départementale 43 de Paris à Lagny, qui traversait tout le village.
Elle devient le chemin de grande communication 44 reliant Vincennes à Neuilly-sur-Marne.
Malgré la demande du conseil municipal en 1835 de réparer et d’adoucir sa pente, la route était toujours impraticable en 1837.
En 1839 le conseil réitère sa demande, il « supplie l’administration supérieure d’ordonner les travaux nécessaires pour rendre accessible le Rond-Point de Plaisance ».
La construction de la route stratégique, passant devant le Fort (construit de 1841 à 1844) allait lui donner une importance encore plus grande.
En 1846, le conseil municipal demande le pavage et l’amélioration des pentes.
Ce n’est qu’au lendemain de la Révolution de février 1848 que le Département, pour donner du travail aux ouvriers de Paris sans ouvrage, entreprend les travaux de nivellement et de terrassement nécessaires à l’adoucissement de la « montagne » (sic).
Les travaux sont interrompus à la fin de l’année et la route redevient impraticable, même pour les piétons.
« Pourtant » expose le conseil municipal, « elle est indispensable au plus grand nombre des habitants approvisionneurs des halles et marchés de Paris, qui vont s’approvisionner eux-mêmes aux marchés de Meaux et de Lagny. Les chemins qui aboutissent à la route se trouvent interceptés par son abaissement qui les coupe à plus de 3 à 4 m de contre-haut ».
Le conseil municipal demande alors la reprise des travaux en 1849.
En 1854, le maire « entend dire » que la voie ferrée Paris-Mulhouse doit traverser la Route Départementale 43.
Le conseil exige alors « que l’Administration (…) respecte et livre des passages aux endroits où la voie ferrée coupera les chemins d’exploitation rurale pour permettre l’accès aux champs ».
Passons sur quelques affaissements et effondrements du sol en 1919, en 1925 et en 1926 attribués à l’action des eaux souterraines du parc des Epivans.
En 1936 des travaux de terrassement sont alors entrepris pour obtenir un nivellement convenable.
La rue de Neuilly
Ancienne rue Grandbout.
Elle est dénommée rue de Neuilly en 1876.
Elle était une des principales rues de la commune où se trouvait nombre d’artisans : le charron Alphonse Boiré , le serrurier Nicolas Buval, Louis Auguste Ledoux le bourrelier, Emile Rousseau Pain le menuisier, Antoine Klein le voiturier, Guillaume Laborie, le chaudronnier
En haut de la rue, sur la droite, se trouvait une impasse appelée cour Grandbout.
La Congrégation du Très Saint Sauveur, établie à Fontenay depuis 1888 d’abord boulevard des écoles puis rue du Châtelet, occupait une propriété au n° 8 de la rue de Neuilly. Son but était les soins gratuits, à domicile, pour les pauvres et les malades ; le bâtiment comprenait un ouvroir patronage.
Carte postale de la rue de Neuilly, sans date
(Fonds D. Codevelle)
Facture à entête de l'entreprise D. Liénard, couverture-plomberie,
39 rue de Neuilly, 1889
Facture à entête de L. Bonnard, tonnelier,
1952
Entête de l' entreprise Y. Farcy, thermomètres de laboratoires et agricoles,
17 rue de Neuilly, 1946
Noé
Rue de Noé
Viabilisée en 1867.
Elle devient la rue du Révérend-Père-Lucien Aubry en 1949.
16, rue de Noé
Carte postale
Cote 2 Fi 321
Nogent
Le boulevard de Nogent
Le 24 décembre 1857, 37 propriétaires du Clos-d’Orléans se réunissent et dégagent un intérêt commun : la création d’une voie nouvelle, de 12 m de largeur, partant du Rond-Point de Fontenay pour aboutir au Rond-Point de Nogent. Celle-ci longeant leurs propriétés et la voie de chemin de fer.
En octobre 1858, ils demandent au maire, M. Jacques Boschot, de traiter avec la Compagnie des Chemins de Fer de l’Est. Cette transaction a pour but d'obtenir les terrains nécessaires à l’établissement de la voie.
Le 9 novembre 1858, une partie des propriétaires signent un acte par lequel ils abandonnent une parcelle de leurs terrains pour favoriser l’opération.
Les pourparlers devaient durer 4 ans.
En 1862, l’établissement du chemin est adopté.
Certains propriétaires refusent d’abandonner gratuitement leurs terrains. Des indemnités sont alors consenties et la procédure administrative est définitivement réglée le 25 janvier 1863.
Les travaux sont immédiatement entrepris.
Le Chemin de Grande Communication n° 19 de Fontenay à Nogent est ouvert la même année.
Baptisé boulevard de Nogent en 1867, il devient le boulevard Henri-Ruel en 1930.
La rue de Nogent
De 1845 à 1867, la partie de la rue des Pissarons (rue de l'Ancienne Mairie actuelle), de la place d'armes (place du Général Leclerc actuelle) au boulevard des Ecoles (partie devenue rue François-Poil), est dénommée rue de Nogent.
En 1845, le Conseil municipal décide que "depuis fort longtemps diverses dénominations de rues, places et chemins se trouvaint inconnaissables par l'usage et le patois du pays et non en rapport avec la civilisation, que l'étymologie de ces noms ne se rattache à aucun souvenir historique, qu'au lieu d'un nom baroque et sans signification, il est plus simple d'indiquer par le nom d'une rue la commune voisine ..."
En 1867, elle devient la rue de la Mairie.
La rue de Nogent
Selon les époques, cette voie reçoit une série d'appellations diverses: chemin de la route des Ormes, route des Ormes, chemin dit du Clos allant à Nogent. Suite à l'empierrement de cette voie en 1887, elle devient la rue de Nogent. Elle est frappée d'alignement en 1897. Elle commence à la rue du Clos d'Orléans et finit à la limite de la commune de Nogent-sur-Marne.
Elle traverse les lieux-dits Les Angles, Le Gazon et Les Cailles.
Depuis 1945, elle est dénommée la rue Pierre-Brossolette.
Nord
Rue du Nord
Ruelle entre la rue de Neuilly et la rue des Emeris.
La rue du Nord s’élargit ensuite jusqu’à la rue Guérin Leroux, sur l’emplacement de l’ancien sentier du Nord.
Voie piétonne, elle débouche boulevard Gallieni face à la salle Jacques Brel.
Alignée en 1883-1884 puis de nouveau en 1924.
Elle est un raccourci qui permet à beaucoup d’écoliers de se rendre au groupe scolaire Romain Rolland à l’abri de la circulation.
Notre-Dame
La rue Notre-Dame
Jusqu’en 1845, la rue Notre-Dame s’étendait de la place d’Armes à la rue Grognard.
A partir de cette date, une partie de la voie devient la rue Mot.
Dans la rue Notre-Dame se trouvait le presbytère, construit en 1867, propriété de la fabrique.
Avant la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, le 9 décembre 1905, La fabrique désignait le corps spécial chargé de l’administration des biens de l’église.
Les curés de Fontenay y habitèrent jusqu’à l’application de la loi de 1905.
Plus tard, s’y installa le Bureau de Bienfaisance de la commune.
Noue
Le sentier de la Noue
Est devenue la rue Jean-Corot.
Nouvelle
Rue Nouvelle
Une partie de la rue Nouvelle devient la rue Marguerite en 1928.
L'autre partie de la rue devient la rue Védrines en 1937.
Noyer-Barbier
Le sentier du Noyer-Barbier
Il traversait le lieu-dit du même nom.
Il est devenu la rue Arago par délibération du 28 décembre 1931.
La voie a disparu lors des aménagements de la Zone à Urbaniser en Priorité (ZUP).
Noyer-Baril
Le sentier du Noyer-Baril
Chemin rural n°43.
Elle est transformée en 1947 de la rue Carnot au sentier de la Borne.
Elle devient le sentier du Noyer-Baril par délibération le 25 octobre 1993.
Nungesser
Rue Nungesser
A l’origine sentier de la Maladrerie, devenu rue Nungesser en 1927.
La voie a été viabilisée en 1929.
Charles Nungesser (1892-1927) ;
Charles Nungesser est un aviateur français.
As de l'aviation française pendant la Première Guerre mondiale, il disparaît avec François Coli lors d'une tentative de traversée Paris-New York sans escale à bord de L'Oiseau blanc.
Avec trente citations sur sa Croix de guerre, dont 28 palmes et 2 étoiles de vermeil, il est le militaire le plus décoré de toute l'armée française au xxe siècle