Les noms de voies en R
Les noms de voies en R
Rabelais
L'avenue Rabelais
Ancien chemin de culture nommé chemin des Grands arbres.
Ce nom lui est donné par délibération du Conseil municipal le 28 décembre 1931.
La voie permettait de rejoindre l'avenue Victor Hugo à partir du boulevard de Verdun.
Par la suite, lors de l'aménagement de la Zone à urbaniser en priorité (ZUP) l'avenue a vu son tracé dévié et raccourci.
François Rabelais (1483-1553)
Est un écrivain français humaniste de la Renaissance.
Fils d'un avocat, François étudie le latin, le grec. Il a d'abord été moine et traducteur avant d'exercer les fonctions de médecin puis d'écrivain. Homme de la Renaissance, il a allié, sa vie durant, foi en Dieu, discours anticléricaux, pensée humaniste et sens de la farce.
Ses deux principaux héros littéraires, des géants, père et fils, sont issus de la littérature du Moyen Âge.
Dans ses deux œuvres majeures, "Pantagruel" et "Gargantua", il fait preuve d'un style hors du commun, d'une richesse de vocabulaire exceptionnelle et associe des opinions "éclairées" sur l'éducation, l'extension des savoirs ou la guerre, à une technique littéraire où le récit historique se mêle aux inventions fantastiques.
Sa vie et son œuvre polymorphe, qui donnent à rire et à penser sont le triomphe de la liberté d'esprit.
Il meurt à Paris, dans une maison de la rue des Jardins-Saint-Paul. Il est enterré dans le cimetière de l'église Saint-Paul de Paris au pied d'un grand arbre.
Racine
La rue Racine
Ancien sentier de la Ruelle-Pierreuse.
Elle devient rue Racine vers 1927.
Sa viabilité date de 1938.
Jean Racine (1639-1699)
Poète dramatique français, considéré comme l’un des deux plus grands tragédiens classiques en France sous le règne de Louis XIV avec son aîné et rival Pierre Corneille.
Orphelin, il est éduqué par les « Solitaires » de Port-Royal et reçoit une solide éducation littéraire et religieuse.
Il choisit de se consacrer à la littérature et particulièrement au théâtre en faisant jouer "La Thébaïde" en 1664 et "Alexandre le Grand" en 1665, qui fut son premier succès et qui lui valut le soutien du jeune roi Louis XIV, tandis qu’il se brouille avec Molière.
Il connut son premier succès d'importance avec "Andromaque", considérée comme son premier chef-d'oeuvre. Il rédigea ensuite les tragédies "Britannicus", "Bérénice" et "Phèdre".
On retrouve dans le théâtre de Racine les théories jansénistes : soit l'homme a reçu la grâce divine, soit il en est dépourvu, rien ne peut changer son destin, il est condamné dès sa naissance.
Désigné historiographe officiel, Racine est nommé "gentilhomme ordinaire de la chambre du roi", un titre honorifique prestigieux, rarement accordé aux gens de lettres.
Raspail
La rue Raspail
A l’origine la rue Raspail partait de la rue Charles-Bassée pour arriver à la rue des Belles-Vues.
Elle s’étendait ensuite de la rue des Belles-Vues jusqu’à la rue André-Tessier.
Elle fut viabilisée en 1926.
François Vincent Raspail (1794-1878)
Chimiste et homme politique français.
Autodidacte, il fit des recherches scientifiques dans les domaines les plus divers : botanique, zoologie, chimie, médecine …
Il prit part aux journées de 1830 et proclama la République à l’Hôtel-de-Ville de Paris, le 24 février 1848.
Regard
La rue du Regard
Impasse à partir de la rue Molière.
Le nom de la rue vient probablement de la présence de regard d'inspection des canalisations de l'eau de la fontaine des Emeris qui conduisait l'eau au bois de Vincennes.
A l'angle de ces deux rues, une servitude pour "services publics" est décidée lors de la séance du Conseil municipal du 29 décembre 1965.
L'objectif est de créer des classes maternelles et un gymnase dans le groupe scolaire Victor-Duruy.
Renardière
La rue de la Renardière
Il s’agit d’un ancien sentier qui portait déjà, comme la rue aujourd’hui, le nom du lieu-dit traversé.
La voie fut prolongée jusqu’à la rue Beauséjour (actuelle rue d’Estienne-d’Orves) entre 1925 et 1927,
Elle fut viabilisée sur toute sa longueur au début des années trente.
République
L'avenue de la République
La création de cette avenue à travers le coteau des Carreaux fut décidée dès 1892. Nous la retrouvons en cours de construction en 1895 ; elle est ouverte à la circulation en 1896/1897. Cette voie forme le chemin de communication 43, ancien chemin 80.
Dès la Révolution française, les Fontenaisiens manifestent leur soutien à une forme de société fondée sur la démocratie. Au lendemain de la proclamation de la Première République, en 1792, ils firent disparaître les 3 fleurs de lys symbolisant la monarchie, sculptées au fronton de l’église… Un mois après la proclamation de la Deuxième (25 février 1848) le maire, Pierre Jacques Vitry « profitait » de la réunion du conseil municipal pour faire connaître au gouvernement provisoire son sentiment profond de reconnaissance envers ceux qui ont proclamé de nouveau en France le système démocratique.
Résistance
La rue de la Résistance
En 1931 la rue fut baptisée du nom de Jules Dalou, sculpteur à qui l’on doit le Triomphe de la République place de la Nation, à Paris, ainsi que d’autres célèbres œuvres monumentales.
A l’origine sentier de la Planche, puis voie n°3 du plan d’aménagement de la zone du Fort.
La rue ne sera classée en « voirie urbaine » qu’en 1932 à l’occasion de son alignement.
En 1945, pour honorer le mouvement patriotique national qui participa à la libération du pays et pour rendre hommage aux Fontenaisiens prisonniers, fusillés et déportés, le conseil municipal décide de lui donner le nom de rue de la Résistance.
Il faut rappeler que les 23, 24 et 25 août 1944 de violents combats opposèrent les soldats de la feldgendarmerie, installée au fort de Nogent, aux membres des organisations de la Résistance issues de la clandestinité.
Révérend-Père-Lucien-Aubry
La rue du Révérend-Père-Lucien-Aubry
Cette rue est formée de la première partie de la rue de la Planche et de l’ancienne rue de Noë.
Au n° 16, la Mission de France occupe un domaine qui devait connaître plusieurs destinations au fil des temps.
Le château, tel qu’il se présente aujourd’hui, a été construit par Louis Chanudet qui fut propriétaire du domaine entre 1855 et 1872.
Par la suite, s’y succédèrent des établissements d’enseignement : Institution de jeunes filles dirigée par des religieuses, une « école pour enfants pauvres » établie dans les dépendances, transformée plus tard en école libre jusqu’en 1923 ou Monseigneur Drayer y fonda le Séminaire franciscain.
En 1949, le conseil municipal décide de lui attribuer son nom actuel.
Le Révérend Père Lucien Aubry (1906-1944)
Prêtre du Séminaire Franciscain de Fontenay-sous-Bois.
Il a rendu pendant l’occupation de grands services à la résistance.
Tué le 25 Août 1944 en portant secours aux blessés pendant les combats de libération de la commune.
Retrouvez la fiche du Révérend Père Aubry dans le mémorial 1939-1945
Rieux
La rue des Rieux
Ancien sentier des Rieux qui rejoignait la rue La Fontaine jusqu’en 1932.
A cette date la dernière partie du sentier (avenue Victor-Hugo/rue La Fontaine) fut déclassée et aliénée.
Son nom évoque le ruisseau de la Fontaine du Vaisseau qui coulait le long de la rue.
Le terme Rieux désigne des ruisseaux.
Rosenberg
La rue Rosenberg
Voie ouverte en 1970.
Julius Rosenberg (1916-1953) et Ethel Rosenberg (1918-1953)
Couple accusé d’avoir livré des documents atomiques secrets à l’Union Soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale.
Bien que les faits n’aient jamais pu être prouvés, ils furent condamnés à mort en 1951 et exécutés en 1953, malgré une campagne d’opinion publique internationale en leur faveur.
Rosettes
La rue des Rosettes
Voie située sur le tracé d’un ancien sentier, dont une partie est devenue la rue de la Matène.
En 1930, des riverains signalent l’état déplorable de la rue entre l’avenue de la République et la rue Jules-Ferry prolongée (rue Victor-Lespagne).
Ils rappellent à la municipalité qu’ils ont déjà réclamé sa mise en viabilité.
Celle-ci sera effectuée en 1932.
Rosny
La rue de Rosny
Au début du siècle, à la hauteur des numéros 26 et 28 de la rue, une fois par an les cultivateurs venaient faire distiller leurs fruits à l’alambic itinérant .
La rue de Rosny est formée de l’ancienne rue du Colombier qui longeait le parc du château (aujourd’hui parc de l’Hôtel de Ville) et de la première partie de la rue Saint-Germain qui allait de l’église jusqu’au début de l’actuelle rue Saint Germain.
C’est en 1876 qu’elle prit son nom.
Au n° 28 se trouvait une grande propriété qui devint le château seigneurial après que Jacques Maquer eût acheté les seigneuries de Fontenay en 1767.
Le colombier, bâti en 1735, était situé dans le parc du château. Sa présence devait être une gêne pour les villageois qui demandèrent dans l’article 16 du « cahier de plaintes et doléances » de 1789 : que « tous les propriétaires de colombiers et volées seront tenus de tenir enfermés leurs pigeons pendant la saison des semences, le temps de maturité des blés, grains et légumes farineux, et pendant tout le temps de la récolte ».
Après la mort de Jacques Maquer et de son épouse, Giraud de Gaillon, tuteur des enfants, loue le château qui sera finalement vendu en 1798.
Louis Jacques Sonnette, maître-maçon en devint propriétaire en 1817.
Le colombier est démoli l’année suivante puis le château abattu.
La ville de Fontenay, devenue propriétaire des terrains, y a érigé le nouvel Hôtel de Ville inauguré en 1973, au milieu d’un parc de verdure réaménagé en 1978.
La fontaine Saint Germain se trouvait à proximité du parc, à la hauteur de la fin de la 1ère partie de la rue Saint Germain. Elle communiquait ses eaux à celle de la place d’Armes par des conduits souterrains.
En 1903, à l’occasion d’un nettoyage de la fontaine, le conseil municipal envisage de lui substituer une borne-fontaine.
Au 17bis se trouve une propriété appartenant à l’Association catholique de Fontenay. On y trouve le presbytère.
C’est là que vécut Louis-François Prault, libraire, imprimeur du Roi qui devint commandant de la Garde Nationale.
Jean-Charles Houdan, qui achète la propriété en 1827, donnera son nom à une ruelle aujourd’hui disparue.
Roublot
La rue Roublot
A l’origine sentier de Montreuil. Celui-ci change de nom en 1901.
En 1911, la rue aboutissant rue André-Laurent est prolongée jusqu’à l’avenue de la République et viabilisée.
En 1912, le conseil municipal décide de transférer rue Roublot le marché aux comestibles qui se tenait jusque-là rue Jean-Jacques-Rousseau.
En 1928 la construction du marché couvert est décidée par le conseil municipal.
La rue est élargie devant les écoles en 1931.
En 1983, la municipalité a procédé à la rénovation du marché..
En 1987, une salle polyvalente est mise à la disposition de la Compagnie Jean-Pierre Lescot, pour son Théâtre d’ombres et de marionnettes.
En février 2011, la Halle Roublot est inaugurée et devient un lieu d'exposition.
Mme Veuve Nelly Roublot (1821-1896)
Bienfaitrice fontenaysienne.
Par testament du 27 juin 1896, elle lègue la somme de 10 000 Francs au Bureau de Bienfaisance.
Ce legs devait être placé en rente à 3 % sur l’Etat.
Le testament ne contenant aucune clause d’emploi, dès l’année suivante, M. le Préfet autorisait ledit Bureau à prélever 4 200 Francs pour équilibrer son budget supplémentaire.
Rû-Coin
Ruisseau
La rue du Ruisseau
Ancien sentier du Ruisseau-des-Rosettes dont une partie fut englobé dans la rue Jules Ferry.
L’alignement et la viabilité datent de 1932.
La fontaine des Rosettes était située à l’angle de la rue du Ruisseau et de l’avenue de la République.
L' impasse du Ruisseau
Se situe dans la rue du Ruisseau