Les noms de voies en V
Les noms de voies en V
Val-de-Fontenay
L'avenue du Val-de-Fontenay
Elle a été ouverte en 1974.
Elle dessert la station du RER A et E du même nom depuis la place-de-Général-Leclerc.
Elle y accueille la gare routière depuis décembre 2009.
Celle-ci a été couverte par une verrière qui veut créer l'illusion d'un sous bois dans cet environnement très minéral. La verrière est sérigraphiée dans des tons jaunes et verts. L'armature métallique est recouverte de mélèze.
Val-Tidone
L' Allée Val-Tidone
Nom donné, par délibération du 4 décembre 1986, à la voie qui prolonge la villa Eugénie jusqu'à la rue Gay-Lussac, .
Depuis le 19 octobre 1986, la Ville de Fontenay-sous-Bois est jumelée avec cinq villes italiennes du Val Tidone, dans la Province de Plaisance dans la région d'Emilie-Romagne au Nord du Pays :
- Samarto,
- Rottofreno,
- Borgonova,
- Ziano
- Pecora
Vauban
La rue Vauban
C’est en 1933 qu’est décidée l’ouverture d’une voie entre la rue de la Corneille et le boulevard Gallieni (boulevard du 25-Août-1944).
Cette voie prit le nom de Vauban.
Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, connu généralement sous le nom de Vauban (1633-1707)
Ingénieur, architecte militaire, urbaniste, ingénieur hydraulicien et essayiste français.
Il est nommé Maréchal de France par Louis XIV.
Vauban préfigure, par nombre de ses écrits, les philosophes du siècle des Lumières.
Verdun
La ville de Verdun (Meuse) a subi trois sièges mémorables : en 1792, 1870 et particulièrement en 1916.
C’est ce dernier qui a surtout fait entrer la ville dans l’Histoire à la suite des sanglants combats qui se déroulèrent à proximité pendant la Première Guerre mondiale.
L’offensive allemande (5 divisions contre 2 divisions françaises) fut déclenchée sur Verdun le 21 février 1916 avec une puissance inouïe.
Ecrasée d’obus, la ville ne fut jamais prise.
Les Français reprirent l’offensive en octobre 1916 et reportèrent le front presqu’à son emplacement de février.
Plus de 400 000 hommes – Français et Allemands – succombèrent dans la tuerie.
C’est la ville de Verdun qui fut décorée de la Légion d’Honneur, par un décret du 12 septembre 1916.
Védrines
La rue Védrines
Le projet d’ouverture d’une rue entre l’avenue Ernest-Renan et la rue du Plateau (rue Edouard-Maury) date de 1928.
La voie sera ouverte en 1931 sous le nom de rue Nouvelle.
Sa viabilité sera aussitôt entreprise et terminée en 1933.
Elle fut baptisée rue Védrines en 1937.
Jules Védrines (1881-1919)
Aviateur français, très populaire aux débuts de l’histoire de l’aviation.
Vainqueur de la course Paris-Madrid, en 1911, il réussit, en 1919, à atterrir sur le toit des Galeries Lafayette à Paris.
Victor-Hugo
L' Avenue Victor-Hugo
Il s’agit du 2e tronçon de l’ancien chemin 80, CGC 43, Avenue de la République qui fut baptisé avenue Victor-Hugo en 1902.
Lors de sa construction, le Département de la Seine avait acquis des terrains en vue d’y faire des emprunts de terre nécessaires à la réalisation des remblais de la plate-forme du chemin, entre 1895 et 1898.
La commune, en 1956, acheta le terrain dit « de l’Emprunt » pour permettre à La Seimaroise de construire un programme de logements H.L.M., au n° 27 de l’avenue.
Dans cette avenue se trouve le cimetière de Vincennes.
Depuis 1939, au n° 84, se dresse l’église Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus.
Victor Hugo (1802-1885)
Ecrivain français.
Victor Hugo passe son enfance entre Paris, Naples et l'Espagne au gré des mutations de son père. En 1813, la famille revient s'installer à Paris. En 1816, il écrit dans son journal : «je veux être Chateaubriand ou rien». De 1817 à 1820, il hésite entre l'écriture et Polytechnique. Il participe à trois concours de poésie, obtient deux fois le premier prix et opte pour l'écriture. En 1819 encore lycéen, il crée avec ses frères la revue, Le Conservateur Littéraire.
Ses premiers poèmes sont publiés en 1821. Mais il ne connaîtra le véritable succès qu'en 1827 avec la pièce "Cromwell". D'autres drames romantiques suivront, comme "Hernani" (1830), "Lucrèce Borgia" (1833) et "Ruy Blas" (1838).
Romancier du peuple, il écrit pour celui-ci à travers des chefs-d'oeuvre comme "Notre-Dame de Paris" (1831) et surtout "Les Misérables" (1862). En 1841, il entre à l'Académie Française.
Au début de la Révolution de 1848, il est nommé maire du 8e arrondissement de Paris, puis député de la deuxième République et siège parmi les conservateurs. Lors des émeutes ouvrières de juin 1848, Victor Hugo, lui-même, va participer au massacre, en commandant des troupes face aux barricades, dans l'arrondissement parisien dont il se trouve être le maire. Il en désapprouvera plus tard la répression sanglante. Il fonde le journal L'Événement en août 1848.
Fervent partisan de la démocratie il est élu député de l'Assemblée Constituante en 1848. Il vote pour les conservateurs et soutient la candidature de Napoléon, mais rompt son engagement en 1849. Pilier de la résistance, il doit s'exiler jusqu'en 1870. Installé à Jersey et Guernesey, il écrit "Les Châtiments", et "Les Contemplations". De retour en France, à plus de 60 ans, il entame la rédaction de "La Légende des siècles".
Ses cendres ont été transférées au Panthéon.
Victor-Lespagne
La rue Victor-Lespagne
L’ouverture d’une voie de dégagement du plateau reliant l’avenue de la République à la rue des Moulins était prévue dès 1911.
Elle avait pour double but de faciliter aux habitants du quartier l’accès direct au centre-ville, et de permettre aux enfants de se rendre plus aisément aux écoles.
Néanmoins, ce n’est que vers 1926 que la voie fut aménagée et viabilisée, avec la construction rendue indispensable, vue l’importante dénivellation, de l’escalier assurant la jonction avec l’avenue de la République.
En 1933, la deuxième partie de la rue sera ouverte entre la rue des Moulins et l’avenue Ernest-Renan.
Elle fut tout d'abord dénommée rue Jules-Ferry prolongée, puis rue Seyvert.
La première partie, entre l’avenue de la République et la rue Edouard-Maury, deviendra la rue Victor-Lespagne en 1949.
Victor Lespagne (1871-1939)
Industriel, conseiller municipal de 1912 à 1925. Il devint maire jusqu’en 1935.
Il fut décoré Chevalier de la Légion d’Honneur en 1930, en récompense de son activité municipale.
Il a réalisé pendant la durée de son mandat d’importants travaux d’urbanisme.
On lui doit entre-autre, l’assainissement des 9/10e du territoire communal ainsi que l’ouverture de 50 voies nouvelles.
Victor-Mussault
Victor Mussault (1845-1920)
Rentier et conseiller municipal de 1892 à 1893.
Deuxième adjoint en 1894 puis 1er adjoint en 1897.
Il est élu maire de la commune en 1906 et devait le rester jusqu’en 1912.
Sous son mandat, le 23 mai 1909 a été posée la première pierre du Groupe Scolaire de l’Ouest (école Jules-Ferry).
La rue Victor-Mussault
Primitivement appelée sentier des gazons n°1 puis rue du Gazon jusqu’en 1926.
Cette rue est restée chemin de culture jusqu’à la Première Guerre mondiale.
Les travaux de viabilité furent achevés en 1927.
Vincennes
Le Boulevard de Vincennes
En 1859, le conseil municipal pense qu’il serait utile, dans l’intérêt général de la viabilité, d’établir sur le chemin de ronde du bois de Vincennes, une voie partant du cimetière de Vincennes et aboutissant à la Porte de Fontenay en longeant le chemin de fer.
Elle relierait à celle prévue de Fontenay à Nogent.
Les démarches pour acquérir les terrains appartenant à la Compagnie des Chemins de Fer de l’Est sont alors entreprises, les autres terrains nécessaires étant abandonnés gratuitement.
Le Chemin de Grande Communication n° 19 prend le nom de boulevard de Vincennes en 1867.
En 1879, le conseil approuve l’alignement du boulevard à partir du chemin du Coucou (rue Pierre-Sémard), et d’un chemin non encore dénommé qui, faisant suite au boulevard, formera une seule voie depuis la station de Fontenay jusqu’à Vincennes.
La Compagnie des Chemins de Fer fournira ce chemin en remplacement de celui des Grands Fossés, qui a été supprimé pour être englobé dans l’établissement d’une gare de marchandises qu’elle est sur le point de construire.
En 1881, il est question de classer le boulevard dans la grande vicinalité.
Il établit en effet une voie de communication directe avec Vincennes et dessert la gare de marchandises récemment établie au lieu-dit La Maladrerie.
En 1883, la nécessité de fixer définitivement l’emplacement du marché aux comestibles va avoir des répercussions sur l’emprise de la voie. Une commission créée à cet effet étudie une série de propositions. Il sera question de rectifications, d’alignement, d’abandon de terrains de part et d’autre…
Finalement, contre une bande de terrain communal, à détacher du boulevard après réduction de sa largeur, la Compagnie accepte de céder un espace de 100 m de long sur 10 à 11 m de large…
Mais 85 riverains, à l’annonce du projet, signent une pétition de protestation.
En 1887, afin de remédier aux inconvénients créés par ce rétrécissement, la Commune exproprie les terrains en saillie sur l’alignement pour procéder à la viabilité. Les intérêts des parties en cause sont ainsi sauvegardés.
Quant à notre marché, qui devait primitivement se tenir sur les trottoirs du boulevard de Vincennes, il est installé sur une place garnie de marronniers jusqu’au moment où la Ville, estimant qu’il gêne la circulation des voyageurs, décide de l’implanter, en 1887, sur un terrain de 1.314 m2 cédé par la Compagnie des Chemins de Fer.
Il devait connaître, en 1987, quelques mois d’exil avenue du Président Roosevelt, avant de regagner le 10 avril 1988 l’emplacement qu’il occupe depuis un siècle, mais sous un nouvel équipement couvert.
Vingt-Cinq-Août 1944
Le Boulevard du Vingt-Cinq-Août 1944
La Ville de Fontenay-sous-Bois, qui a par ailleurs donné le nom de Libération à l’ancienne place Mot, a tenu à célébrer la date précise du 25 août 1944.
Cette date marque la Libération de Paris et de sa banlieue par la victoire de La Résistance et des Forces Alliées après une semaine de combats.