Archives municipales - Patrimoine - Fontenay-sous-Bois

Les noms de voies en J

Les noms de voies en J

Jardin

Le Jardin est le nom d'un lieu-dit.

Plusieurs sentiers le traversant héritent de son nom.

La trace de deux d'entre-eux est présente dans la délibération du Conseil municipal en date du 28 décembre 1931, où sont mentionnés les changements de noms.

  • Le Sentier du Jardin n°2 est devenu la rue d'Alembert
  • Le Sentier du Jardin n°3 est devenu la rue Soufflot

 Ces sentiers ont disparu lors de l'aménagement de la Zone à urbaniser en priorité (ZUP).

Jean-Corot

La rue Jean-Corot

L'ancien sentier de la Noue est nommé par délibération du 28 décembre 1931. 

Elle bordait le nouveau cimetière de Vincennes entre la rue La Fontaine et l'avenue Faidherbe.

 La rue a disparu lors de l'aménagement de la zone à urbaniser en priorité (ZUP) pour l'implantation du stade Pierre-de-Coubertin.

Détail du plan d'assemblage du cadastre
Détail du plan d'assemblage du cadastre

Détail du plan d'assemblage du cadastre de 1947.

Cote 3F 1

Jean-Douat

Rue Jean-Douat
Rue Jean-Douat

La rue Jean-Douat

En 1974 le Conseil municipal décide de donner à une partie de la rue des Emeris le nom de Jean-Douat. 

La rue part de la rue de Neuilly et finit à l'angle des rues des Emeris, des Ormes et de l'allée de l'Hôtel-de-Ville.


Jean Douat
Jean Douat

Jean Douat (1891-1963)

Jean Gaston Douat est né dans un village de la Haute-Garonne, Martres-Tolosane. Lorsqu'il s'engage en politique à Fontenay-sous-Bois, en 1953, il est chef de service au Ministère des anciens combattants. Il arrive à Fontenay-sous-Bois au début des année 1930 où Il construit un pavillon, 2bis rue du Nord. Il est marié à Adèle Schatzman avec qui il a une fille, Danielle. 

A son décès, il est lieutenant-colonel en retraite. Durant toute sa vie, il obtient de nombreuses décorations militaires et distinctions civiles : officier de la Légion d'honneur, officier d'académie, officier du Mérite social, président de la Ligue des Droits de l'Homme, délégué cantonal de l'Enseignement primaire, Croix de Guerre TOE (Théâtre d'opérations extérieures), Croix de Guerre 1914-1918, Médaille du combattant volontaire et de la Résistance 1939-1945. 

Pendant la seconde Guerre mondiale, il fait partie des Forces françaises combattantes (FFC) et du réseau Ceux de la Libération (CDLL), mouvement de résistance de la zone occupée. 

Aux élections municipales de Fontenay-sous-Bois de 1953, il est tête de liste de " Républicaine et sociale d'administration municipale". Sous le mandat du maire Paul Febvre, Il est conseiller municipal et 1er adjoint au Maire, aux Finances. 

Il est nommé délégué au Comité d'administration du Syndicat des Eaux, à la commission paritaire du personnel, à la commission administrative du Bureau de bienfaisance, au syndicat intercommunal en vue de l'étude de la construction et de la gestion d'un hôpital intercommunal à Montreuil, au conseil d'administration de la Caisse des écoles.

Il est inhumé dans son village natal, à Martres-Tolosane.

Jean-Jaurès

La rue Jean-Jaurès

Ancien sentier du Rû Coin baptisé rue Jean-Jaurès en 1924 ou 1925. 

Sa viabilité intervient en 1931, en même temps que les travaux de soutènement des talus.


 Jean Jaurès (1859-1914) 

Homme politique français.

Issu d'une famille de la bourgeoisie, il étudie à l’École normale supérieure et obtient une agrégation de philosophie.

Il commence une carrière politique comme républicain. En 1885, devenu le plus jeune député de France, il prend le parti des ouvriers et propose un projet de retraites ouvrières en guise de premier pas vers le socialisme. Il prend la défense du capitaine Dreyfus, puis fonde et dirige le quotidien L'Humanité en 1904.

En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l'État. La même année, il participe à la création de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), dont il est l'un des acteurs principaux. Ses positions réformistes lui valent toutefois l'opposition d'une partie de la gauche révolutionnaire.

Il consacre les dernières années de sa vie à tenter d'empêcher le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Ces positions pacifistes lui valent d'être assassiné par le nationaliste Raoul Villain à la veille du conflit.

En 1924, sa dépouille est transférée au Panthéon.

Entête de l' entreprise Ch. Girardi
Entête de l' entreprise Ch. Girardi

Entête de l' entreprise de ressorts en tous genres Ch. Girardi

39 rue Jean-Jaurès, 1952

Jean-Macé

Plaque de rue de la rue Jean Macé
Plaque de rue de la rue Jean Macé

Plaque de rue de la rue Jean Macé , 1er mars 1989. 

La rue Jean-Macé

La rue est située entre la rue Jean-Pierre Timbaud et la place d'Etterbeck.

Elle a été nommée par délibération du 13 février 1970. 

La crèche départementale des Larris, inaugurée le 14 octobre 1979 et le centre de Protection maternelle et infantile (PMI) y ont leurs locaux au numéro 17.

 


Jean Macé (1815-1894) 

Jean François Macé est un pédagogue, enseignant, journaliste et homme politique français. 

Issu d'un milieu ouvrier, franc-maçon, Il œuvre pour l’instruction des masses en fondant le Magasin d'éducation et de récréation en 1864 avec l'éditeur Pierre-Jules Hetzel, puis en créant la Ligue de l'enseignement en 1866, qui se bat pour l’instauration d’une école gratuite, obligatoire et laïque. 

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 4 février 1880.

Jean-Moulin

Avenue Jean-Moulin
Avenue Jean-Moulin

Photographie de l' avenue Jean-Moulin, 1989

L' avenue Jean-Moulin

Voie ouverte en 1970.


 Jean Moulin (1899-1943)

Jean Moulin est un haut fonctionnaire et résistant français.

Préfet de l'Aveyron puis d'Eure-et-Loir, refusant l'occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, il rejoint en septembre 1941 la France Libre à Londres en passant par l’Espagne et le Portugal.

Il est reçu par Charles de Gaulle, à qui il fait un compte-rendu de l’état de la résistance en France et de ses besoins, notamment financiers et en armement.

Renvoyé à Lyon par de Gaulle, il crée et dirige le Conseil national de la Résistance. Il est arrêté dans la banlieue de Lyon, le 21 juin 1943 et conduit au siège de la Gestapo à Lyon, où il est torturé.

Il meurt dans le train qui le transporte en Allemagne peu avant le passage de la frontière, le 8 juillet 1943. Son décès est enregistré en gare de Metz.

Considéré comme l'un des principaux héros de la Résistance, il est fait compagnon de la Libération en 1942, nommé général de brigade à titre posthume lors de la Libération, puis général de division.

Un cénotaphe lui est dédié au Panthéon ; son corps n'ayant jamais été identifié avec certitude, l'urne qui s'y trouve ne contient que les « cendres présumées » de Jean Moulin.

Jean-Zay

Rue Jean-Zay

Voie ouverte en 1974 dans laquelle se trouvent : le groupe scolaire Jean-Zay, inauguré le 18 février 1979, la mini-crèche, au n° 14, ouverte le 19 décembre 1981. 

De part et d’autre de la rue, les employés municipaux ont aménagé un terrain de boules et un terrain de football en 1986.

 


Jean Zay (1904-1944) 

Jean Zay est un homme politique français.

Il est sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil, ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts, député du Loiret et conseiller général.

Pendant ses quarante-quatre mois au gouvernement du Front populaire, Jean Zay institue les trois degrés d’enseignement, l’unification des programmes, la prolongation de l’obligation scolaire à quatorze ans, les classes d’orientation, les activités dirigées, les enseignements interdisciplinaires, la reconnaissance de l’apprentissage, le sport à l’école, les œuvres universitaires, le CNRS, le Musée national des arts et traditions populaires, le Musée d'Art moderne, la Réunion des théâtres lyriques nationaux, le festival de Cannes.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Jean Zay démissionne le 2 septembre 1939 pour rejoindre l'armée française. 

En juin 1940, avec l'autorisation de ses supérieurs, il rejoint Bordeaux pour participer, le 19 juin 1940, à la dernière session du Parlement qui s'y est replié avec le gouvernement et qui débat de la question d'un abandon de la métropole aux troupes allemandes et d'un transfert du gouvernement français en Afrique du Nord. Le 21 juin 1940, Camille Chautemps, Jean Zay et Pierre Mendès France, ainsi que vingt-cinq autres parlementaires embarquent au Verdon à bord du Massilia. Arrivés à Casablanca, au Maroc, le 24 juin 1940; Jean Zay est arrêté avec quatre de ses compagnons le 15 août 1940, pour désertion devant l'ennemi.

 Renvoyé en métropole, Jean Zay est interné, le 20 août 1940, à la prison militaire de Clermont-Ferrand.

Pendant des mois, Jean Zay devient « la cible notoire de la campagne antisémite » et une violente campagne de presse orchestrée par Philippe Henriot, ministre de l'Information du gouvernement de Vichy, réclame la condamnation à mort du « juif, Jean Zay » comme juif, franc-maçon, anti-munichois, anti-hitlérien et ministre du Front populaire.

Le 4 octobre 1940, le tribunal militaire permanent siégeant à Clermont-Ferrand, le condamne en tant qu'officier pour désertion en présence de l'ennemi à la déportation à vie et à la dégradation militaire.

Durant sa captivité, Jean Zay continue à travailler, préparant les réformes qu'il pense pouvoir mettre en œuvre après la Libération.

Le 20 juin 1944, trois miliciens viennent le chercher à la prison de Riom. Les trois miliciens lui laissent entendre qu'ils sont des résistants déguisés qui ont pour mission de lui faire rejoindre le maquis, et l'assassinent dans un bois, près d'une carrière, à Molles, dans l'Allier.

Le 5 juillet 1945, la cour d'appel de Riom réexamine les faits reprochés au sous-lieutenant Jean Zay et annule le jugement du 4 octobre 1940 et Jean Zay est pleinement réhabilité à titre posthume.

Les cendres de Jean Zay sont transférées au Panthéon le 27 mai 2015.

Jean-Jacques Rousseau

Rue Jean-Jacques-Rousseau

Ancienne rue du Bordiot, en 1903 elle prend son nom actuel. 

La 1ère partie, entre les rues Dalayrac et Pasteur, fut viabilisée en 1901. 

La 2e partie, entre les rues Pasteur et Yvonne est restée longtemps à l’état de lacune. 

Ce n’est qu’en 1923, à la suite d’un accord entre la commune et Madame Bouchot, propriétaire des terrains sur lesquels elle devait être établie que ce tronçon fut ouvert et mis en viabilité. 

La 3e partie, entre les rues Yvonne et Castel (Marcel et Jacques Gaucher) avait été ouverte et viabilisée par Madame Bouchot elle-même.

Le sol de la voie entre les rues Thérèse et Castel appartenait à la Société des Etablissements Gaveau. 

Le conseil municipal demandait, en 1924, la déclaration d’utilité publique en vue de l’expropriation des terrains pour l’ouverture du dernier tronçon.

En compensation, Monsieur Gaveau pouvait maintenir la voie ferrée permettant une communication entre son usine et le terrain sur lequel il se proposait de construire.

Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) 

Jean-Jacques Rousseau est un écrivain, philosophe et musicien genevois francophone.

 Il est l'un des plus illustres philosophes du siècle des Lumières, bien que son œuvre philosophique et son tempérament l'ont souvent opposé au rationalisme des Lumières et à quelques-uns de ses représentants, dont Voltaire.

Ses écrits ont influencé l'esprit révolutionnaire français.

Il est célèbre pour ses travaux sur l'homme, la société et sur l'éducation ("Émile, ou De l'éducation", 1762, où l'on voit que l'homme naît naturellement bon mais qu'ordinairement la société le pervertit). La philosophie politique de Rousseau se situe dans la perspective des philosophes britanniques du XVIIe siècle et XVIIIe siècle ("Du Contrat social", 1762), et son fameux "Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes" (1755).

Outre son œuvre philosophique, Rousseau a écrit un roman épistolaire, "Julie ou la Nouvelle Héloïse" (1761) et des livres autobiographiques : "Les Confessions" (rédigées entre 1765 et 1770, publiées à titre posthume en 1782 et 1789) et "Les Rêveries du promeneur solitaire" (écrites en 1776-1778, publiées en 1782)

Jean-Jacques Rousseau meurt d'une crise d'apoplexie.

En octobre 1793, au cours d'une cérémonie grandiose, ses cendres sont transférées au Panthéon. 


Rue Jean-Jacques-Rousseau
Rue Jean-Jacques-Rousseau

Carte postale rue Jean-Jacques-Rousseau, 1934

Rue Jean-Jacques Rousseau
Rue Jean-Jacques Rousseau

Carte postale rue Jean-Jacques Rousseau

 (Fonds D. Codevelle)

Jean-Pierre-Martinié

Rue Jean-Pierre-Martinié
Rue Jean-Pierre-Martinié

Photographie rue Jean-Pierre-Martinié le 1er mars 1989. 

La rue Jean-Pierre-Martinié

Rue ouverte en 1970 par délibération du Conseil municipal du 13 février. 

Son tracé va de la rue La Fontaine à la rue Henri-Wallon. 

Elle est longue de 100 mètres pour une emprise de 7 mètres.


Jean-Pierre Martinié (1923-1944) 

Dessinateur industriel. 

Pendant la seconde guerre mondiale, il a été "déporté du travail" en Allemagne. 

Il s'évade et rejoint un groupe de Francs-tireurs et partisans (FTP) en Corrèze avant de revenir à Fontenay où il continue à participer activement à la Résistance. 

C'est au cours d'une mission, le 19 août 1944, à la veille de la Libération, qu'il est arrêté et fusillé par l'ennemi, au bois de Vincennes.

Retrouvez Jean-Pierre Martinié dans le Mémorial 1939-1945 

Jean-Pierre-Timbaud

Rue Jean-Pierre-Timbaud, 1989
Rue Jean-Pierre-Timbaud, 1989

Photographie rue Jean-Pierre-Timbaud, 1989

Photographie de la rue Jean-Pierre Timbaud, sans date
Photographie de la rue Jean-Pierre Timbaud, sans date

sur la gauche, on voit le foyer Aimée-Matteraz

La rue Jean-Pierre-Timbaud

Cette rue est ouverte en 1970.

Au numéro 5, se trouve la Maison communautaire du culte israélite, inaugurée le 20 décembre 1981.

Au numéro 15 est installé et inauguré le 5 février 1977, le foyer restaurant pour les personnes âgées "Aimée-Matteraz".  

Il a fait l'objet d'important travaux en 2018 et 2019 pour une réouverture en juin 2019.


Jean-Pierre Timbaud (1904-1941)

Fondeur, mouleur d'art et syndicaliste français appartenant à la Confédération générale du travail (CGT).

Comme de nombreux communistes et syndicalistes parisiens, il est arrêté par la police de Pétain (le 18 octobre 1940). Il est emprisonné au camp d'internement administratif d'Aincourt, à la centrale de Fontevraud puis à celle de Clairvaux et se trouvera en détention au camp de Choisel à Châteaubriant, le 14 mai 1941.

Le 20 octobre 1941, le commandant des troupes d'occupation de Loire-Inférieure, est abattu à Nantes par un commando de l'Organisation spéciale (branche armée du PCF). 

En représailles, les Allemands décident de fusiller quarante-huit otages : vingt-sept prisonniers communistes du camp de Châteaubriant et vingt-et-un autres prisonniers pour faits de Résistance incarcérés à Nantes et à Paris.

L'après-midi du 22 octobre, les otages sont fusillés. Parmi les quarante-huit otages, se trouvaient aussi Guy Môquet

Joies-Rudes

La rue des Joies-Rudes ou le sentier des Joies-Rudes

Chemin rural n° 137. Cette ancienne voie longe, dans la partie Ouest, les carrières de gypse, Elle commence au sentier des Naclières et finit rue des Belles-vues. Elle est coupée en son milieu par la rue des Naclières (rue Charles-Bassée aujourd'hui). Le sentier a été déclassé. 

Aujourd'hui la voie a disparu.

Joinville

Rue de Joinville, 1978
Rue de Joinville, 1978

Photographie, Rue de Joinville, 1978

Rue de Joinville
Rue de Joinville

Carte postale Rue de Joinville, sans date

(Fonds D. Codevelle)

Carte de visite de l 'entreprise de Transports automobiles Georges Soriano
Carte de visite de l 'entreprise de Transports automobiles Georges Soriano

Carte de visite de l 'entreprise de Transports automobiles et de camionage Georges Soriano, 34 rue de Joinville

sans date

Enveloppe entête de l'entreprise A. Lorioz
Enveloppe entête de l'entreprise A. Lorioz

Enveloppe entête de l'entreprise A. Lorioz, approvisionnement de primeurs en gros, 22 rue de Joinville

sans date

Entête de la pâtisserie "Les Lutins"
Entête de la pâtisserie "Les Lutins"

Entête de la pâtisserie "Les Lutins"

50 rue de Joinville, 1956

Rue de Joinville

Née de la jonction de la rue des Angles et du chemin des Angles, suite à l'acquisition de terrains. 

Suite à des travaux d'alignement en 1888, elle est nommée rue de Joinville ou parfois rue de Joinville-le-Pont.

Deux virages à angle droit, entre la rue de la Mairie (aujourd'hui, rue de l'ancienne Mairie) et la rue Désiré-Richebois sont dangereux et malaisés pour la circulation des autobus de la ligne 122.

 La décision de redresser le tracé est prise par délibération du 11 mars 1936, malgré l'obligation, pour ce faire, de démolir le pavillon du concierge de l'école de Joinville (aujourd'hui groupe scolaire Victor-Duruy).

Jules-Ferry

Rue Jules-Ferry, 1989
Rue Jules-Ferry, 1989

Photographie Rue Jules-Ferry, 1989

Rue Jules-Ferry, 1988
Rue Jules-Ferry, 1988

Photographie Rue Jules-Ferry, 1989

Entête entreprise E. Grange, 1953
Entête entreprise E. Grange, 1953

Entête entreprise générale maçonnerie-béton armé E. Grange, 65 rue Jules-Ferry, 1953

Entête de la radio "No macadam stars"
Entête de la radio "No macadam stars"

Entête de la radio "No macadam stars"

7 rue Jules-Ferry, sans date

Carte de visite artisan Degris & Ottaviano
Carte de visite artisan Degris & Ottaviano

Carte de visite artisan peinture artisan Degris & Ottaviano

79 rue Jules-Ferry, sans date

La rue Jules-Ferry

Dès 1904, il est question d’ouvrir une voie reliant la rue Dalayrac au Plateau des Carreaux. 

Partant de la rue Dalayrac, dans l’axe de la rue Jean-Jacques-Rousseau, elle doit déboucher avenue de la République, près de la rue du Châtelet (Charles-Bassée).

Sur le tracé prévu existait déjà une rue nommée du Ruisseau-des-Rosettes, entre les rues Roublot et Gambetta.

En 1908, la rue est ouverte jusqu’à la rue Gambetta sous le nom de Jean-Jacques-Rousseau prolongée. 

En 1911, un nouveau prolongement est effectué jusqu’à l’avenue de la République et au-delà, par la rue Victor-Lespagne. 

En 1912 on procède à son alignement pour dégager les abords du groupe scolaire de l’Ouest. 

Finalement le groupe scolaire et la nouvelle rue devaient recevoir en même temps le nom de Jules-Ferry. 

Mais la rue sera encore quelque temps appelée rue du Ruisseau… La viabilité sera terminée en 1925.


Jules Ferry (1822-1893) 

Homme d'État français.

Opposant à l'Empire, il est après la chute de celui-ci, en 1870, membre du gouvernement provisoire et, pour quelques mois, maire de Paris.

Plusieurs fois ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts entre 1879 et 1883, il est l'auteur des lois restaurant l'instruction obligatoire et gratuite. Ainsi vu comme le promoteur de « l'école publique laïque, gratuite et obligatoire », il a été considéré, plusieurs décennies après sa mort, comme un des pères fondateurs de l'identité républicaine.

Il est président du Conseil des ministres de 1880 à 1881 et de 1883 à 1885. Montrant un fort engagement pour l'expansion coloniale française, en particulier dans la péninsule indochinoise, il doit quitter la tête du gouvernement en raison de l'affaire du Tonkin.

Mort trois semaines après avoir été élu président du Sénat, il est inhumé à Saint-Dié-des-Vosges.


Jules-Lepetit

La rue Jules-Lepetit

A l’origine 2e sentier de la Maison-Rouge qui devint plus tard la rue des Vignes.

Empierrée en 1902, puis viabilisée en 1934, la rue est baptisée du nom de Jules Lepetit en 1945.

 


Jules Lepetit
Jules Lepetit

Jules Lepetit

Extrait des Chroniques fontenaysiennes de Fernand Nonza

Chronique de 1947

Jules Lepetit (1893-1940) 

Ouvrier bottier, il demeurait à Fontenay depuis 1936. 

Membre du Parti communiste français, il était devenu une figure très populaire dans son quartier, ainsi qu’au marché Roublot où il vendait l’Humanité chaque dimanche. 

Arrêté en 1940, sur dénonciation, le Tribunal Militaire le condamna à un an de prison à la prison de la Santé. 

En juin 1940, les prisonniers de la Santé furent évacués vers Orléans.

Jules Lepetit fut abattu sur la route, près de la commune de Cepoy dans le Loiret. 

Malgré les recherches, on ne retrouvera jamais son corps.

Retrouvez Jules Lepetit dans le Mémorial 1939-1945 

Jules-Massenet

La rue Jules-Massenet

A la demande des riverains, le conseil municipal décidait d’ouvrir en 1902, une voie entre la route de Montreuil (avenue de Stalingrad) et le sentier du Peuple (rue Gounod).

Elle reçoit le nom de rue de l’Union. 

En 1927, le conseil municipal lui donne le nom de Jules Massenet, au moment même où il rendait hommage à Charles Gounod…

 


Jules Massenet (1842-1912)

Compositeur français.

Douzième et dernier enfant d’une famille aisée, le jeune Jules commence le piano avec sa mère puis il est reçu à onze ans au conservatoire de Paris, où il obtient le premier prix de piano. 

Jules Massenet effectue un parcours brillant, qui est couronné par l’obtention du prix de Rome en 1863. Massenet séjourne alors deux ans à la Villa Médicis, où il commence l’écriture d’un opéra d’après Victor Hugo, Esmeralda, qui restera inachevé.

Il a modifié la physionomie de l’opéra-comique français en ne sacrifiant pas tout à l’art vocal, mais en réservant sa place à l’orchestration.

Julius et Ethel-Rosenberg

La rue Julius et Ethel-Rosenberg

La voie est ouverte en 1970 suite à la délibération du 13 février 1970.

 


Julius Rosenberg (1916-1953) et Ethel Rosenberg (1918-1953)

Ethel Rosenberg et son époux Julius Rosenberg sont un couple de new-yorkais communistes arrêtés pour espionnage au profit de l’URSS. 

Julius est arrêté le 17 juillet 1950 et Ethel le 11 août. Ils sont jugés coupables le 5 avril 1951 et exécutés sur la chaise électrique le 19 juin 1953 dans la prison de Sing Sing.

En 1945, les États-Unis ont l'exclusivité de la bombe atomique mais l’URSS peut se doter dès 1949 de cette technologie, en partie grâce à l'espionnage. Le sénateur Joseph McCarthy lance ce qui fut appelé le maccarthysme, une « chasse aux sorcières » qui dura de 1950 à 1953 et qui visait les sympathisants, militants ou agents communistes. Les époux Rosenberg sont d’ailleurs les seules personnes condamnées à mort puis exécutées pour espionnage dans le monde occidental après la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le contexte d'affrontement des deux blocs.

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