Le Groupe Scolaire Edouard-Vaillant labellisé
Le Groupe Scolaire Edouard-Vaillant labellisé Architecture Contemporaine Remarquable
- De la Plaine à la ZUP
- Ne pas construire "comme d'habitude"
- Les premières écoles publiques de Fontenay
- Le programme
- Le terrain, un atout pour l'architecte
- La construction
- Le village d'enfants
- Une construction modulaire et proliférante
- Les gradins
- Les " Tours à rêves "
- Dénomination et inauguration
- Aymeric Zublena, architecte et urbaniste
- Le label "Architecture Contemporaine Remarquable"
De la Plaine à la ZUP
Avant d'être un quartier de la ZUP (Zone à Urbaniser en Priorité), l'endroit où doit s'ériger le groupe scolaire Edouard Vaillant, faisait partie d'un ensemble plus vaste appelé par ses habitants " La Plaine".
Les lieux-dits de ce quartier ont des noms qui reflètent l'aspect agricole et champêtre de la Plaine : le Bois Cadet, les Soucis. les Grands Chemins, le Champ Isardot, le Terroir, les Culs-Tessons ...
Le plan de situation de l'avant-projet de 1974 de l'école Edouard Vaillant garde encore ces traces.
Depuis le Plan d’aménagement régional de 1935, une grande partie de la Plaine est frappée d’une servitude non aedificandi (non constructible), et composée de zones réservées et d’espaces libres interdisant de ce fait tout aménagement valable. Les constructions existantes sont de peu d’importance et souvent sans autorisations. Les voies de la Plaine ne sont que sentiers ou chemins. La Plaine est en grande partie couverte de cultures de fruits et de légumes, de vergers et d'un peu de vignes, vestiges d'un passé viticole dominant.
Grâce au tramway, de nombreux ouvriers parisiens viennent y cultiver une petite parcelle de terre. Ils rapportent leur précieuse récolte de fruits et légumes pour leur consommation personnelle de la semaine.
La partie la plus urbanisée du quartier de l'école se trouve au Sud , vers la zone d'aménagement du Fort de Nogent. Les maisons sont regroupées dans les rues Hoche, Marceau et des Priets. La voie la plus importante est l'avenue de Neuilly, ancien chemin départemental n° 44.
La plupart des rues du quartier sont créées et nommées en 1974.
Dès 1957, la municipalité confie l'étude de la ZUP à la Société d'Aménagement et d'Equipement de la Région Parisienne (SAERP). L' architecte Marcel Lods, proche de Le Corbusier, en est l' architecte concepteur. Il prévoit entre 12 000 et 14 000 logements.
La ZUP de Fontenay est créée officiellement le 13 janvier 1960.
En 1965, la nouvelle équipe municipale, dirigée par Louis Bayeurte, fait suspendre la réalisation du plan masse prévu par l'Etat. Elle propose un plan masse à une échelle plus humaine, sans barres et tours de logements. Elle n'a pu annuler l'opération de logements des Larris du Quartier A mais propose pour le reste de la zone des constructions plus basses, des équipements collectifs importants, le tout inséré dans un plan paysager laissant une grande part aux espaces verts. La commune devient le véritable maître d'ouvrage de la ZUP.
Pour plus de détails sur la ZUP, reportez-vous à l'exposition "Fontenay à la Verticale, une histoire du Val de Fontenay"
Ne pas construire "comme d'habitude"
Dès le mois d'octobre 1972, les élus de Fontenay soulignent l'urgence de la création d'un groupe scolaire dans le quartier C de la ZUP.
Les raisons invoquées ne manquent pas.
De nombreux logements sont en cours de construction ou viennent d'être achevés et la municipalité est obligée de répartir des élèves de maternelle dans les écoles du vieux Fontenay avec un ramassage scolaire en car. Il faut donc prévoir des équipements collectifs en conséquence.
Il faut également inscrire au plus vite le programme à la prochaine session budgétaire départementale pour permettre le financement.
Au cours du mois de novembre 1972, l' architecte Aymeric Zublena est "pressenti" pour réaliser l'école.
Le mois suivant, il présente les grandes lignes de son projet lors d'une commission de l'enseignement. Sont présents les élus mais également des représentants des enseignants et le directeur du service de l'urbanisme, Emile Schecroun.
Michel Parisot, conseiller municipal délégué, demande à de ne pas construire un type d'école "comme d'habitude".
Les premières écoles publiques de Fontenay
Ce type de construction scolaire est né au milieu du XIXème siècle.
Juste avant les lois de Jules Ferry de 1881-1882, un règlement, inspiré des architectes César Pompée et Félix Narjoux, fonde l’architecture scolaire. Les anciennes écoles fontenaysiennes répondent à ces obligations imposées par l' Etat.
A Fontenay cela concerne les groupes scolaires Victor Duruy, Jules Ferry - Elisa Lesourd, Michelet et Pierre Demont.
Le gouvernement de l'époque veut transmettre les valeurs de la République. Il souhaite une démocratisation de l'école pour tous mais impose un règlement pour les constructions qui garantit une unicité.
La classe doit être rectangulaire, pour un enseignement frontal (méthode pédagogique dite "simultanée" opposée à la méthode "mutuelle"). Un maître est face à une quarantaine d’élèves du même niveau. Elle doit prévoir 1.25 à 1.50 m² par élève. L’éclairage, unilatéral doit venir de la gauche pour bénéficier aux droitiers. La hauteur sous plafond doit être de 4 mètres minimum. La luminosité et la ventilation doivent être de qualité. L’allège (partie pleine sous les fenêtres) doit être haute d’au moins 1.20 mètre pour que l’élève ne soit pas distrait par l’extérieur.
Les espaces scolaires doivent permettre la surveillance des élèves.
Ce règlement laisse peu de place à l'imagination de l'architecte !
Le programme
Dès janvier 1973, les prémisses du programme, établi par Aymeric Zublena, prévoit un établissement pour environ 400 élèves, répartis dans deux groupes scolaires: 22 classes élémentaires et 12 classes maternelles. S'y ajoutent quatre logements de fonction, deux réfectoires et une cuisine centrale.
L'architecte, dans sa notice justificative d'avant-projet, estime que le quartier comprendra 1155 logements.
Le contrat d'architecte est signé en juin 1973 entre Aymeric Zublena, Guy Autran, architectes et la SAERP.
Le programme final est le résultat d'une collaboration avec l'Inspection d'Académie, un groupe d'enseignants, des habitants et les élus municipaux.
Il répond à l'attente de l'équipe enseignante en matière de surveillance tout en favorisant la mise en oeuvre d'une pédagogie où l'élève et ses besoins individuels sont au centre des préoccupations. L'architecte a concilié la sécurité avec la liberté, la fonctionnalité avec l'innovation.
Le Conseil Municipal vote l'avant-projet le 11 avril 1974.
Deux mois plus tard, l'Inspection académique le valide.
Le 10 septembre 1974 le Préfet du Val-de-Marne l'approuve.
Le terrain, un atout pour l'architecte
Dès 1966, bien avant la décision de construire un Groupe Scolaire, la Ville acquiert des parcelles.
La SAERP, dans le cadre de ses missions, poursuit ces acquisitions, pour les revendre à la ville en 1978.
Pour son projet, l' architecte Aymeric Zublena a la chance de disposer d'un vaste terrain d'environ 16 300 m², encadré par un paysage vallonné. Le Groupe Scolaire ouvert sur la ville, est installé à flanc de coteau.
Au Sud-Ouest du terrain, se trouve la partie la plus pentue et marquée par le "Talus des Grands-Chemins", préservé de toutes constructions, encore aujourd'hui.
Le terrain est bordé à l'Ouest par la tranchée souterraine du RER. Les cours et les terrains de jeux qui bordent l'ensemble isolent les bâtiments de cette tranchée et de la rue.
L'architecte utilise la pente du terrain (entre 6 et 7 %) pour étager les 4 écoles sur des niveaux différents.
Cette organisation permet d'éviter un aspect trop compact de l'ensemble, la volumétrie animée offre des perspectives variées et des échelles d'espace très différentes.
Les bâtiments sont à l'échelle d'un enfant.
La construction
La première pierre est posée le 31 janvier 1976. Le maire, Louis Bayeurte, rappelle à cette occasion, les efforts produits et les luttes menées pour que cet établissement sorte de terre.
Le Groupe Scolaire Edouard Vaillant a une structure traditionnelle en béton, avec des poteaux-poutres porteurs. Elle répond en cela aux normes imposées par le ministère de l'Education Nationale et notamment la trame de 7.20 mètres entre chaque point porteur.
Auparavant, leur écart était de 1.75 mètres. En augmentant les espaces, cela réduisant le nombre de points porteurs et ainsi les préaux centraux peuvent être agrandis.
Ces normes (pour les dimensions des espaces, les surfaces), jugées trop contraignantes, ont été assouplis en 1968.
Dans les années 1970, les architectes remettent en cause les modèles monotones, imposés par l'Etat.
On assiste à l'invention de nouvelles références, à l'échelle de l'élève et cherchant à renouveler les formes.
Les villes nouvelles deviennent des laboratoires d'expérimentation en ce domaine.
Aymeric Zublena s'inspire de ces alternatives autorisées. L'architecture scolaire peut ainsi mieux s'adapter à la pédagogie.
Le village d'enfants
Pour éviter un trop grand éloignement des accès à chacune des écoles, Aymeric Zublena propose de centraliser les cheminements vers une place centrale.
Un "forum", vers lequel convergent les allées, constitue le noyau central autour duquel s'articulent les différents bâtiments.
Les deux maternelles sont regroupées au Sud-Ouest du terrain. Les deux élémentaires sont de chaque côté de celles-ci. Elles sont appelées aujourd'hui l'école du haut et l'école du bas.
L' architecte définit "3 couloirs". L'accès aux maternelles est regroupé, celui aux élémentaires est au contraire séparé et répartis de part et d'autre de l'accès de la maternelle.
Chaque bâtiment est relié mais les accès des élémentaires est bien séparé des maternelles. Ainsi les entrées "des petits" de maternelle ne croisent pas celles des "grands" d'élémentaire.
Ce système de déplacements permet aux parents de voir en même temps les enfants sortir soit des écoles élémentaires soit des écoles maternelles.
La place doit s'imbriquer dans l'espace public, permettre aux parents d'attendre la sortie de leur enfant, servir d'espace de réunions pour les habitants du quartier, pour des lieux d'exposition, de manifestations diverses ...
A l'origine une clôture est prévue côté rue Edouard Vaillant mais les autres limites devaient être marquées par des talus et des plantations. Aujourd'hui, une clôture ferme l'ensemble de la parcelle.
Le désir des élus d'une polyvalence de certains espaces est respecté par l'architecte. L'école peut être utilisée en dehors du temps scolaire pour d'autres activités que l'enseignement.
Les cours de récréation et les terrains de jeux se répartissent en couronne autour des bâtiments. Elles sont orientées de façon à bénéficier d'un maximum d'ensoleillement.
Ce traitement architectural des abords peut faire penser à un village piéton pour enfants ou à un village-vacances d'où le nom donné à ce Groupe Scolaire: "le village d'enfants"
Une construction modulaire et proliférante
Aymeric Zublena propose de grouper les classes deux à deux, à partir d'un "module hexagonal" qui servira d'unités répétées en fonction des espaces nécessaires et permet de définir de petites unités.
Ces petits volumes, isolés rompent avec l'impression de grande collectivité. Cette forme octogonale s'affranchie des classes rectangulaires classiques.
Ses dessins et croquis rappellent la forme alvéolaire d'une ruche.
Des cloisons mobiles permettent de jouer avec la communication entre ces 2 classes. Chaque classe dispose de son accès de plain-pied à sa propre aire de jeux.
Les liaisons multiples entre les modules, la recherche d'ouverture maximale des espaces sont au service de la liberté de circulation des élèves.
Les différences de niveaux assurent aux élèves une séparation visuelle entre un espace de travail scolaire et un espace de détente.
Aymeric Zublena joue également sur l'articulation entre les vastes préaux communs centraux, classes périphériques et les petits espaces intimes de repos.
En maternelle, il accorde une attention particulière aux coins repos des petits de maternelle qu'il fractionne. Ces coins repos sont accessibles directement des classes. Ce coin doit être une "zone de refuge isolée".
Tout est fait pour rompre la monotonie des écoles traditionnelles tout en donnant des repères aux enfants.
Les gradins
Les classes maternelles s'ouvrent sur un vaste espace de jeu collectif central dans lequel sont intégrés des coins pour aider les enfants à se repérer ou à trouver refuge.
Ces espaces communs se démarquent par la présence de gradins, aux formes très géométriques.
Cette organisation "en continue" permet, si la pédagogie l'exige, un regroupement d'enfants par intérêts et activités, sans tenir compte des âges.
Les " Tours à rêves "
Les " Tours à rêves " se trouvent à la jonction des deux classes "jumelles" maternelles, en retrait.
Deux entrées distinctes permettent aux deux classes d'y accéder indépendamment. L'espace est petit et son niveau est décalé.
Il offre la possibilité aux enfants de se mettre temporairement à l'écart pour jouer ou rêver en regardant le ciel.
Cette recherche traduit dans l'architecture de nouvelles préoccupations pédagogiques centrées sur les besoins individuels de l'élèves.
Cet élément d'architecte est poétique et singulier, la signature de l'architecte pour cette école.
Dénomination et inauguration
Dès 1973, les élus proposent d'appeler le groupe scolaire Pablo Neruda (1904-1973, homme politique et écrivain chilien).
Un an plus tard, deux autres noms se distinguent: Anton Makarenko (1888-1939, pédagogue russe) ou Louis Pergaud (1882-1915).
Le conseilller municipal, Gérard Mari préfère ce dernier nom. Louis Pergaud, écrivain connu pour son roman "La guerre des boutons". était un ancien instituteur, Mort pour la France pendant la Première Guerre Mondiale.
Le 20 décembre 1974, le Conseil Municipal choisit le nom d'Edouard Vaillant (1840-1915), homme polique socialiste qui s'est engagé dans le domaine du logement, de la santé au travail et contre le colonialisme. Il s'est illustré également pendant la Commune de Paris.
La première rentrée a lieu en septembre 1976 avec 8 classes maternelles. 12 classes primaires arrivant quelques semaines plus tard, en novembre.
Aymeric Zublena a tenu ses engagements en matière de délai. La durée du chantier a été courte, moins de 18 mois.
Le Groupe Scolaire est inauguré le 5 mars 1977 par le Maire, Louis Bayeurte en présence de M. Jolivet, inspecteur départemental de l'Education Nationale.
Aymeric Zublena, architecte et urbaniste
Aymeric Zublena est né à Paris en 1936. Son père Charles, d'origine italienne, est un célèbre designer.
Après des études d'architecture à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris, Aymeric Zublena obtient son diplôme en 1963. Il complète sa formation en urbanisme au séminaire Tony Garnier. En 1967, il remporte le second Grand prix de Rome sur le thème "Une maison de l'Europe à Paris"
Il enseigne de 1969 à 1995 à l' Ecole d'architecture Paris Villemin; en 1993 à l' Université scientifique de Strasbourg et l'année suivante à l' Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nantes.
De 2002 à 2005 il préside à l'Académie d'Architecture.
Le 25 juin 2008, il est élu membre de l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France, dans la section d'Architecture, au fauteuil de Maurice Novarina
En 1973, lorsque l'équipe de Louis Bayeurte s'adresse à lui, il est un jeune architecte, il n'a que 37 ans. Mais il est déjà, depuis 5 ans, architecte en chef de la ville nouvelle Marne-la-Vallée dont il dirige plus précisément les études du centre urbain régional de Noisy-le-Grand. Ce chantier occupe 15 ans de sa vie.
Durant cette même période, il est architecte de la Mission française d'étude chargée du schéma directeur du Grand Buenos Aires, prévoyant la création de deux villes nouvelles linéaires le long du Rio de la Plata.
- programmes d’enseignements supérieurs, de recherche et de formation : l’Université Scientifique de Strasbourg Illkirch (1993), l’Ecole des Mines de Nantes (1994), le centre de microélectronique de Provence-Georges Charpak à Gardanne (2008) récemment inauguré par 5 prix Nobel
- grands programmes hospitaliers : l’Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris (2000), ceux de Carémeau à Nîmes (2003), Bretonneau à Tours (1996?2010), l’hôpital interarmées de Toulon (2008), en Italie, en Chine
- stades, avec son confrère Macary : le Stade de France à Saint-Denis (1998), le Stade Olympique d’Istanbul en Turquie (2002), de Suwon en Corée du Sud (2001), d’Alexandrie en Egypte (2007), une grande halle de sport à Shenzen en Chine (2000), le stade de Bakou en Azerbaïdjan en cours d’étude (2008)
- ouvrages d’art : avec le pont élévateur de Rouen réalisé en 2007 ainsi que son projet pour le futur pont levant de Bordeaux, l’architecte a abordé récemment le monde des ouvrages d’art.
En 1973, avec le groupe scolaire Edouard Vaillant, Aymeric Zublena signe ses premiers plans d'école.
Sur notre commune, nous lui devons aussi la réalisation de :
- Logements Résidence "Les Ardoises" avenue Joffre et rue Maximilien Robespierre; rue de la Mare à Guillaume (au dessus de la galerie marchande); rue de l'Ancienne Mairie - boulevard André Bassée; avenues des Olympiades et Pablo Picasso et rue Jean Zay
- Bureaux au Val-de-Fontenay en collaboration avec Guy Autran. Avec Thierri Gruber,
- La galerie marchande du centre commercial Auchan
- L'Hôtel Mercure avenue des Olympiades
Aymeric Zublena recherche à chacun de ses programmes une réponse architecturale singulière, un signe emblématique simple à identifier, une signature.
Pour le groupe scolaire de Fontenay, les bâtiments sont identifiés par leurs fameuses "tours à rêves".
Pour l'Hôpital Européen Georges Pompidou, la "rue hospitalière" marque fortement le site.
Le Stade de France à Saint-Denis se distingue par la "couverture-disque".
Le label "Architecture Contemporaine Remarquable"
Le label « Architecture Contemporaine Remarquable » est créé par la loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine.
Il désigne les édifices de moins de 100 ans non protégés au titre des Monuments Historiques.
L’objectif étant de montrer l’intérêt de constructions récentes que chacun peut habiter et fréquenter, faire le lien entre le patrimoine ancien et la production architecturale actuelle et d’inciter à leur réutilisation en les adaptant aux attentes du citoyen (écologique, mémorielle, sociétale, économique…).
Le Groupe scolaire Edouard Vaillant, conçu par l'architecte Aymeric Zublena, a obtenu ce label par décision du Préfet de Région le 31 mars 2021.
Ce dernier souligne "l'empreinte utopiste des années 1970" des bâtiments, "un renouvellement des formes et le retour à la liberté de création".
Le label a une durée de 100 ans à compter de son inauguration.
Il prendra fin en 2077.