Fonds Pitou
Fonds Christian Pitou
Présentation du fonds
Christian Pitou vient au service des archives en 2022 donner des documents de famille. Il connaît bien l'histoire de la ville. Sa famille est l'une des familles les plus anciennes de Fontenay.
Instituteur à la retraite, il est né à Fontenay en 1946, y fréquente l'école et le collège Victor Duruy. La plus grande partie de sa carrière d'enseignant se déroule à Fontenay. Il enseigne en primaire de 1974 à 1976 à l'école Paul Langevin et de 1976 à 1991 à Jules Ferry. Vous le croiserez peut-être vers la fontaine des Rosettes qu'il alimente en têtards, et petits poissons pêchés dans le bois de Vincennes. Il vous racontera l'histoire de cette fontaine.
Il est issu d'une famille d'arboriculteurs. Il a connu ce qu'on appelait la Plaine, devenue ZUP (Zone à urbaniser en priorité) pendant son enfance.
Les documents du fonds retracent les transactions de maisons et de terres effectuées principalement par quatre familles : les Marinier, les Paullard, les Héricourt et les Breton, noms que l'on retrouve très souvent dans les registres paroissiaux, conservés aux archives municipales. Ces familles sont liées de près ou de loin à la famille Pitou.
On retrouve les descendants du seigneur de Fontenay, Jacques Maquer parmi les vendeurs. Leurs biens ont échappé à la revente des biens des Domaines Nationaux de la période révolutionnaire.
Ces papiers familiaux rendent compte de la diversité des situations des cultivateurs fontenaysiens juste avant et pendant la Révolution française et lors des premières décennies du XIXème siècle. Certains profitent de cette période pour agrandir et regrouper leurs propriétés foncières. D'autres, plus pauvres, s'endettent.
A noter que dans l'acte du 18 juillet 1784, le notaire évoque l'école des filles de Fontenay, administré par le marguillier et deux de ses maîtresses: Marie Catherine Paullard (1736-1780) et Marie Louise Creuset.
Ces archives nous révèlent également la nouvelle organisation administrative française, issue de la période révolutionnaire et d'un nouveau système monétaire, métrique et de datation.
Le don comporte des documents plus récents en lien avec la vie des arboriculteurs fontenaysiens entre 1940 et 1980. En effet, Christian Pitou est le fils de l’un des derniers arboriculteurs en activité dans la ville, Henri Pitou. Ces documents donnent un aperçu de l’évolution radicale qu’a entrainé la construction de la ZUP de Val-de-Fontenay avec la disparition des dernières parcelles de terres agricoles fontenaysiennes.
L'encre de certains documents s'efface et la lecture en est difficile. Quelques-uns sont en mauvais état et ne pourront pas être communiqués s'ils ne sont pas numérisés.
Le fonds est constitué de 79 documents couvrant les années 1631 à 1984. Il est coté 6 Z.
Retrouvez son inventaire détaillé et illustré ci-dessous.
"article rédigé par Clara Huguet en août 2022"
Un parchemin du XVIIe siècle
- acte notarié de la vente d'une maison rue Mauconseil à M. JOIGNEAUX par Jacques THIERRY, 25x31 cm, 16 pages, 30 (décembre ?) 1631
La redistribution foncière au tournant du XIXe siècle
A la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, la conjoncture économique plutôt favorable, la disparition des domaines et des droits seigneuriaux et leur vente en biens nationaux favorisent l’extension des domaines agricoles. La paysannerie en est modifiée. Les cultivateurs les plus aisés achètent de nombreuses parcelles, exploitées par des ouvriers agricoles.
Dans la rue Mauconseil, deux familles se distinguent par l’importance des propriétés foncières qu’ils parviennent à constituer en une seule génération.
Il y a tout d’abord Vincent-Matthias Marinier. Il vit avec ses frères et sœurs rue Mauconseil au moins à partir de 1798. Sa fille se marie avec un membre de la famille Pitou.
L’autre grand propriétaire foncier est Claude Paullard, beau-frère de Vincent-Matthias Marinier et résident lui aussi rue Mauconseil au moins à partir de 1791. Son neveu se marie également avec un membre de la famille Pitou.
De plus, sa cousine Marie-Jeanne Paullard est elle aussi mariée à un Pitou, ce qui explique qu’au décès de sa sœur, Marie-Catherine Paullard, Jean Pitou partage l’héritage avec le frère de la défunte, Jean Germain Paullard.
La famille MARINIER, 1791-1810
- acte notarié établissant le partage des biens entre Jacques MERILLON et Jean-Etienne MERILLON, qui lui achète une maison, 18,5x24 cm, 7 pages, 30/10/1791
- acte notarié d’achat de terres par Vincent-Matthias MARINIER à Jean-Etienne MERILLON, 645 livres de transaction pour 43 perches, 18x24 cm, 4 pages, 11/03/1792
- acte notarié d’achat de terres par Vincent-Matthias MARINIER à François BEUZEVILLE, 500 livres de transaction pour 25 perches, 8x24 cm, 4 pages, 14/10/1793
- acte notarié d’achat de terres par Vincent-Matthias MARINIER à Jean-Etienne MERILLON, 690 livres de transaction, 18,5x24 cm, 4 pages, 03/11/1793
- acte notarié de vente de 18 perches de terre (situées aux lieux-dits Les Carreaux, Les Prés Lorets, La Noue) à Vincent-Matthias MARINIER, cultivateur par François GIRARDIN, cordonnier, 18,5x24 cm, 3 pages, 26/03/1794
- acte notarié de vente de 11 perches de terre (situées aux lieux-dits Le chemin de Paris, Le Marchais près de la mare, Culs Tessons) pour 300 livres en assignats à Vincent-Matthias MARINIER, cultivateur par François GIRARDIN, cordonnier, 18,5x24 cm, 3 pages, 18/01/1795
- acte notarié de vente de 7 perches de terre (situées aux lieux-dits Le moulin des Rosettes, Le Bois Guérin Leroux) pour 200 livres en assignats à Vincent-Matthias MARINIER, cultivateur par François GIRARDIN, cordonnier, 18,5x24 cm, 3 pages, 08/01/1795
- acte notarié de vente de 14 perches de terre dont 12 labourables et 2 de vignes (situées aux lieux-dits le Chemin de Saint-Denis, la Fosse, l'Aisance (vignes)) pour 6000 livres en assignats francs deniers à François GIRARDIN, cordonnier par Marie Marthe FRANCOIS, 21.5 x 30 cm, 4 pages, 10/12/1795. Sur le même acte de vente, vente de ce même bien à Vincent-Matthias MARINIER par François GIRARDIN datée du 11/11/1796 et 17/04/1797
- acte notarié de vente de 1.5 arpents de terres et vignes (situés dans différents lieux-dits de Fontenay) à Vincent-Matthias MARINIER, cultivateur par le citoyen (ancien seigneur) Jacques-Louis-Marie MAQUER et son épouse Anne-Claude-Philippe FROMENT demeurant à Bray-sur-Seine, pour 1 000 francs 21x29,5 cm, 4 pages, 28/10/1797
- acte notarié établissant le partage d’une maison rue Mauconseil entre Vincent-Matthias MARINIER et ses frères Pierre-Louis et ainsi qu’avec sa sœur et son beau-frère, Marie-Marguerite et Jean-Louis LAMEAU, 19x25 cm, 4 pages, 24/06/1798
- acte notarié d’achat d’une maison par Vincent-Matthias MARINIER avec sa femme Marie-Catherine PAULLARD à Françoise-Félicité BERNARD (épouse BILLON) et Françoise-Sophie BERNARD (divorcée Bourdon), 22x30 cm, 9 pages, 25/07/1800
- acte établissant un échange entre Vincent-Matthias MARINIER et Claude LANET, ce dernier laisse MARINIER utiliser un chemin qui mène à la fontaine des Rosettes en échange de 4 perches, 17,6x25,3 cm, 2 pages, 14/04/1805
- acte notarié établissant la vente de l’héritage de Julien MERILLON à Vincent-Matthias MARINIER pour 180 francs, 22x29,5 cm, 3 pages, 08/12/1806
- acte notarié réciproque établissant le don entre vifs de la maison de Vincent-Matthias MARINIER située rue Mauconseil à sa femme Marie-Catherine PAULLARD, pour "marquer son attachement à sa femme", avec un droit d’usufruit de la moitié, 21x29,5 cm, 4 pages, 15/03/1807
- acte notarié d’achat de 26 perches de terres (aux lieux-dits Les Marais, Les Larris, Le Grand Chemin, La Noue, Le Glou) à Vincent-Matthias MARINIER par Pierre-Julien MERILLON, 200 francs en pièces d'argent pour 17 parcelles, 21x29 cm, 4 pages, 19/04/1808
- acte devant le juge de paix établissant le partage des biens suite au décès de Louis-Henri MARINIER. On y apprend que François MARINIER est engagé dans l'armée napoléonienne, 18x25 cm, 3 pages, 01/04/1809
- acte notarié d’achat de 14 perches de terres aux lieux-dits du Terroir, des Carreaux, du Ruisseau par Vincent-Matthias MARINIER à Jean-François VITRY, 168 francs de transaction, 21x29,5 cm, 4 pages, 03/05/1810
- acte notarié d’achat de 34 perches de terres aux lieux-dits des Larris, au Bois de Launay, des Marais, des Grands Chemins, des Grands Arbres, par Vincent-Matthias MARINIER à Pierre-Julien MERILLON, 300 francs de transaction pour 17 parcelles, 21x29,5 cm, 4 pages, 30/06/1810
La famille PAULLARD, 1780-1796
- acte notarié établissant la vente de 32 perches de terre aux lieux-dits des Larris, de la Fosse, des Culs Tessons, de la Garenne, des Rieux par Claude FICHON, laboureur, vigneron, à Claude PAULLARD, laboureur, vigneron, pour 200 livres, 18x27 cm, 2 pages, 02/11/1780
- acte royal scellant par contrat l’achat de 5 pièces de terres à Fontenay-sous-Bois et Montereau par Claude PAULLARD, vigneron et sa femme Marie Louise GUIGNY à Claude FICHON et Marie Françoise GUILLAUME, pour 200 livres, 46.5x32 cm, 2 pages, parchemin, 05/02/1781
- acte notarié de la vente de 49 perches de terre "en friche, plantées de mauvais arbres fruitiers en plein vent, clos de mauvais murs en partie hors de service" situées ruelle des Naclières par Pierre Henry DOMMANGE, ancien sergent du guet et garde de la ville de Paris et par Marie Anne MAINGUET sa femme, à Claude PAULLARD, laboureur vigneron et par Marie-Louise GUIGNY sa femme, pour la somme de 500 livres, 21.5x29 cm, 4 pages en parchemin, avec une couverture papier, 26/09/1783
- acte royal scellant par contrat l’achat de 49 perches de terres à Fontenay, au lieu-dit Les Naclières par Claude PAULLARD, laboureur vigneron et par Marie-Louise GUIGNY sa femme à Pierre Henry DOMMANGE et Marie Anne MAINGUET sa femme, pour 500 livres, 46.5x32 cm, parchemin, 2 pages, 22/12/1783
- acte d'oppositions formées entre 1781 et1783 au bureau des hypothèques, sur des immeubles et sur une pièce de terre acquise par Claude PAULLARD, vigneron, laboureur, 21,5x32,5 cm, 3 pages, 24/12/1783
- acte notarié de levée de 13 oppositions sur le vente de 49 perches à Claude PAULLARD et à Marie-Louise GUIGNY sa femme par Pierre Henry DOMMANGE et Marie Anne MAINGUET sa femme, 21x33 cm, 12 pages, 18/07/1784
- acte notarié de vente de terres à Claude PAULLARD par Jean-Louis FREMIN, tisserand en toile, 156 livres de transaction pour 26 perches de terres et de vignes aux lieux-dits des Culs Tessons, des Chardots, des Epivans, des Marais, 18,5x27 cm, 2 pages, 29/06/1785
- acte notarié d'un paiement par Claude PAULLARD à François HOUZETOT de 1200 livres en assignats et monnaies, pour le rachat d'une rente foncière sur une maison 18,5x24 cm, 3 pages, 27/11/1791
- acte notarié de vente à Claude PAULLARD cultivateur par Jacques Louis Marie MAQUER (fils de l'ancien seigneur de Fontenay), 40 000 livres payés en assignats nationaux, pour 107 perches de terres et de vignes réparties en 17 lots, 21x28,5 cm, 4 pages, 08/04/1796
La vente des BIENS NATIONAUX à la Révolution Française: les terres d'Etienne Robin, 1804
- acte de vente d'une terre de 34 ares 17 centiares (3417 m²) située sur le territoire de Nogent, entre Les Portes de Fontenay et de Nogent (lieu-dit Clos d'Orléans), provient d'une vente d'un bien national pour 790 francs à Etienne ROBIN par Nicolas François PARENT, 30.5x 21 cm, 4 pages, 19/06/1804
- état des inscriptions hypothécaires pour une terre de 34 ares 17 centiares (3417 m²) située sur le territoire de Nogent, entre Les Portes de Fontenay et de Nogent (lieu-dit Clos d'Orléans), achetée par Etienne ROBIN à Fabre PARENT pour la somme de 780 francs, 18.5x26 cm, 3 pages, 14/07/1804
Dettes, Emprunts et Hypothèques
A côté de ces familles se constituant un domaine foncier, dans la même rue, d’autres familles s’endettent.
C’est le cas de Nicolas HERICOURT qui s'endette lourdement pour l'achat d'une maison avec jardin et dépendances.
Mais aussi de la famille BRETON-MOREAU : alors que leur situation financière semble stable en 1773, en 1809, après la mort de Pierre-Louis BRETON, sa veuve Marie-Claude MOREAU, contracte de nombreuses dettes et hypothèque plusieurs fois sa maison située rue Mauconseil. Dans ce contexte de recours de plus en plus courant à l’endettement, la caisse de France, représentée par la famille GRANDIN, fait souvent office de débiteur.
Le cas de Nicolas Héricourt, 1814-1819
- permission d'ouverture d'un œil de bœuf donnée à Nicolas HERICOURT par Jean Mathias MAINGUET, 15.5x 10 cm, 1 page, sans date
- état des inscriptions hypothécaires subsistant sur une maison rue Mauconseil avec cour, jardin et dépendances contenant 3 ares et 40 centiares, achetée par Nicolas HERICOURT à Marie Claude MOREAU veuve Pierre Louis BRETON, à Claude et Pierre Marie BRETON, à Hyacinthe HOUZEAU, à Charles François VETZEL, mineur, à Alexandre et Jean François LAPIE, militaires pour le service des armées, absents, pour la somme de 3770 francs, 18x25 cm, 5 pages, 13/06/1814
- quittance de paiement de 34,95 francs, année des intérêts du capital de 699 francs emprunté par Nicolas HERICOURT à Alexandre LAPIE, 17,5x25 cm, 2 pages, 04/06/1815
- quittance de paiement pour 34,95 francs, année des intérêts du capital de 699 francs emprunté par Nicolas HERICOURT à François VETZEL, 17,5x25 cm, 1 page, 19/06/1815
- quittance de paiement de 34,95 francs, année des intérêts du capital de 699 francs emprunté par Nicolas HERICOURT à Jean-Marie LAPIE, 17,5x25 cm, 2 pages, 03/06/1816
- quittance du paiement de 34,95 francs, année des intérêts du capital de 699 francs emprunté par Nicolas HERICOURT à François VETZEL à, ajouts qui indiquent le remboursement en 1817 et 1818, 17,5x25 cm, 2 pages, 18/06/1816
- quittance de paiement de 716 francs 75 centimes, donnée par Jean-François LAPIE, tout juste majeur à Nicolas HERICOURT, cultivateur et à Marie Louise GUITTON sa femme, pour le remboursement en partie de la vente d'une maison avec jardin à Fontenay, 21x30 cm, 4 pages plus 2 pages de couverture, 21/11/1816
- acte notarié d'un remboursement d'une rente annuelle et perpétuelle de 27.50 francs à Pierre-Laurent GIRANDAL par Nicolas HERICOURT, 20,5x29,5 cm, 2 pages, 17/04/1818
- Affiche de la mise en adjudication d'une maison rue Mauconseil à l'office notarial de Maître WION de Fontenay, utilisée comme chemise à un acte notarié du 07/07/1819, 30.5 x 42 cm, 09/05/1819
- acte notarié établissant une quittance de la somme de 702 francs versée par Nicolas HERICOURT à Charles-François VETZEL, pour l'achat de la maison rue Mauconseil, où M. Héricourt demeure, 21x29,5 cm, 2 pages, 07/07/1819
La famille Breton-Moreau, 1763-1814
- acte notarié de vente par adjudication d’une maison rue Mauconseil à la suite du décès de Jean GUIGNY à Jean Léonard RIVEAU, et quittances, 22x29 cm, 16 pages, parchemin, 02/12/1757-10/10/1763
- acte notarié de vente d’une maison rue Mauconseil à Pierre-Louis BRETON et sa femme Marie-Claude MOREAU par Jean Léonard RIVEAU, 21,5x28,5 cm, 2 pages, 26/05/1773
- bordereau de créances sur une maison, jardin et dépendances rue Mauconseil souscrites par Pierre-Louis BRETON au profit de Laurent GIRANDAL, 21x29,5 cm, 1 page, 13/07/1809
- acte notarié de vente d’une maison rue Mauconseil par Marie-Claude MOREAU veuve de Pierre Louis BRETON, ses enfants et petits-enfants, à Nicolas HERICOURT, 3 770 francs de transaction, 21,5x30 cm, 7 pages, 02/06/1814
- quittance pour 230 francs par Claude BRETON, Pierre Marie BRETON et Hyacinthe HOUZEAU à Nicolas HERICOURT pour les frais liés à la vente d'une maison rue Mauconseil , 17,5x25 cm, 1 page, 02/06/1814
- certificat d'inscription d'office d'une créance de 1673 francs pour l'achat de sa maison rue Mauconseil due à Marie-Claude MOREAU veuve de Pierre Louis BRETON, à Charles François VETZEL, à Alexandre LAPIE, à Jean François LAPIE, à Pierre Laurent GIRANDAL par Nicolas HERICOURT, 17,5x25 cm, 1 page, 13/06/1814
L'importance de la Banque de France et la famille Grandin, 1779-1809
- acte notarié établissant que Nicolas MOREAU, Marie Catherine GUIGNY, sa femme, Denis Ambroise BARILLON et sa femme Marie Claude GUIGNY sont redevables annuellement de 27 livres 10 sols de rente foncière, chargés sur une maison et jardin située carrefour de la rue Mauconseil, auprès de la succession de Louis GRANDIN, 19.5x27.5 cm, 2 pages, 12/12/1779
- acte notarié de cession et transport d'une rente foncière perpétuelle de 27 livres 10 sols, par Louis Augustin GRANDIN, Jean CARPENTIER à Charles Athanase GRANDIN, caissier à la Banque de France, contre la somme de 458 livres 7 sols, 21,5x30 cm, 2 pages, 04/05/1801
- acte notarié établissant le remboursement de 400 livres par Pierre-Laurent GIRANDAL d’un prêt que son père Louis avait contracté en 1779 auprès de Charles Athanase GRANDIN "en espèces sonnantes de pièces d'argent", 21x29,5 cm, 2 pages, 09/10/1807
- acte notarié donnant quittance pour le remboursement d'une dette de 13,58 francs contracté en 1807 par Pierre-Laurent GIRANDAL auprès de Charles GRANDIN, 21,5x30 cm, 2 pages, 13/07/1809
Les vergers de la Famille PITOU
Achat et vente, reflet de la vie quotidienne des arboriculteurs fontenaysiens
Henri Pitou et sa femme Germaine tenaient les comptes de leur exploitation dans des cahiers et registres.
Ils nous permettent de connaître les catégories et variétés de fruits cultivés (pommes Canada, Golden, poires Comice, Passe-Crassane, prunes, coings, groseilles à maquereau ...), le nom de leurs clients, les quantités et prix des ventes.
Dès la première page du cahier de vente de fruits le plus ancien, on apprend que la production des fruits Pitou est écoulée en partie aux Halles de Paris et dans le magasin de luxe parisien Fauchon. D'autres fruitiers de luxe s'approvionneront chez la famille Pitou.
Les fruits sont vendus en cagette ou en sac. Les fruits tâchés ou piqués sont vendus moins chers. Pour pouvoir répondre à la demande toute l'année, les fruits sont entreposés dans des frigos à Bercy. Vers la fin du printemps, Henri Pitou établit des statistiques sur le rendement et ses bénéfices et note les intempéries qui ont altérées la récolte, les maladies, les vols ...
Christian Pitou raconte que les poires beaucoup trop abimées étaient mises en tonneaux et quand le boulleur de cru ambulant venait à Fontenay, elle servaient à fabriquer de l'eau de vie. Ils avaient le droit à 20 litres par an. La boisson était calée à 52 degré d'alcool.
On retrouve également le nom des lieux des terres cultivées: les Angles, le Bois de l'Aulnay, Grand Clos, Nouveau clos, les Ruffins (à Montreuil), le Bois Galon ...
La dernière ligne du cahier de vente de fruits est "Papi [Henri Pitou] décède le 12/10/1984" ...
Les cahiers de vente de fruits
- cahier de vente de fruits 17,5x22,5 cm du le 12/09/1936 et le 18/01/1940
- cahier de vente de fruits, 17x22 cm, du 16/01/1940 au 05/03/1947
- cahier de vente de fruits, 19,5x30 cm du 19/08/1947 au 20/05/1955
- cahier de vente de fruits acheté par Henri Pitou, 19,5x30,2 cm, 25/08/1955 au 5/06/1961
- cahier de vente de fruits acheté par Henri Pitou, 20x31 cm, 296 pages, du 01/09/1961 au 17/01/1984
Les livres de comptes
- livre de compte, 17x25 cm, 300 pages, du 01/09/1936 au 31/03/1948
- livre de compte, 20x29,5 cm, du 01/04/1948 au 30/04/1959
L’un des derniers vergers de Fontenay-sous-Bois
La vie au verger
- photographie couleur de la clôture extérieure du verger de la famille Pitou situé dans la Plaine, deux voitures sont garées devant dont une Citroën blanche, 19,3x12,7 cm vers 1970
- photographie couleur d'Henri Pitou épandant un produit pour traiter les arbres fruitiers de son verger, 12,7x19,3 cm, vers 1970
- photographie couleur de la mère de Christian Pitou dans son verger, debout derrière les branches de pommier, 19,3x12,7 cm, vers 1970
- photographie couleur de la mère de Christian Pitou cueillant des pommes à gauche tandis qu’à droite, le jeune frère de Christian Pitou les mange directement sur l’arbre, 19,3x12,7 cm, vers 1970
- photographie couleur de la mère de Christian Pitou, le petit frère de Christian Pitou et Christian Pitou debout au milieu de l’allée du verger, plaçant dans des cageots les pommes enroulées dans du papier journal, 19,3x12,7 cm, vers 1970
La promotion des pommes
- photographie couleur prise durant une fête en l’honneur de la pomme à l’école Michelet ( ?). Représente une table avec des coupelles remplies de pommes, au-dessus desquelles se trouve la photographie de l'artiste Maurice Chevalier et de la partition de Ma pomme, "tube" de Chevalier, 12,7x19,3 cm, vers 1970
- 3 photographies couleur prises durant une fête en l’honneur de la pomme à l’école Michelet ( ?). Représente une table sur laquelle sont disposées de nombreuses coupelles de pomme devant une fenêtre ronde donnant sur une cour, deux éclairages différents, 19,3x12,7 cm, vers 1970
- photographie couleur d'un couple vêtu de façon chic à gauche qui désigne un panier dans lequel se trouve entre autre des pommes ainsi qu’une bouteille de champagne. Photographie prise dans un magasin de luxe parisien, 19,3x12,7 cm, vers 1970
- photographie couleur d’un étalage de poires Passe-Crassane du verger Pitou, 19,3x12,7 cm, vers 1970
- photographie couleur d’un étalage de pommes Calville du verger Pitou vendus sur une étale, 19,3x12,7 cm, vers 1970
Une ville qui se développe aux dépends des terres agricoles
Les grands travaux de voirie du début du XXème siècle
- jugement d’expropriation d'une parcelle de terrain aux Prés Lorets appartenant à Vincent Narcisse Marinier pour cause d'utilité publique pour l'ouverture du chemin de grande communication n°42 (avenue Ernest Renan), 21x30,3 cm, 4 pages, 18/02/1909
- 3 significations d'huissier pour une offre d'indemnité de dépossession d'un bien appartenant à M. Marinier, 18x25 cm, 2 pages, 05/04/1909
- jugement d'expropriation d'une parcelle de terrain au lieu-dit les Terres Saint-Victor appartenant à Narcisse Marinier pour cause d'utilité publique pour l’élargissement de la rue Roublot, 21x30,3 cm, 4 pages, 01/10/1909
La création de la ZUP, Zone à Urbaniser en Priorité
- 2 photographies couleur d'une vue aérienne de la ZUP en construction: au 1er plan: une barre des logements de la Redoute; au 2d plan, à droite le cimetière et à gauche le défrichement des logements du Terroir et de Montesquieu; au 3ème plan le stade Le Tiec; au 4ème plan des vergers, 12,7x19,3 cm, vers 1970
- 2 photographies couleur du parking du supermarché Auchan de Val de Fontenay, des immeubles de logements de la rue Danièle Casanova et du Terroir, du complexe sportif Salvador Allende, de la place de l'Amitié entre les peuples, des rails de la ligne de chemin de fer vers Mulhouse. En arrière-plan le quartier des Alouettes, 12,7x19,3 cm, vers 1970
- photographie couleur du chantier de construction du supermarché Auchan, des immeubles de logements rue Danièle Casanova, avenue du Maréchal Joffre, place de l'amitié entre les Peuples, des derniers vergers de la Plaine, de la ligne de chemin de fer de l'Est vers Mulhouse, du quartier des Alouettes, 12.7x19.3 cm, vers 1970
- photographie couleur, agrandissement de la photographie précédente, gros plan sur les parcelles de terre encore en culture, engins de construction, ligne de chemin de fer de l'Est vers Mulhouse, train, partie de l'avenue du Maréchal Joffre, en hiver, 19.3x12.7 cm, vers 1970
- photographie couleur d'une vue aérienne de la ZUP en construction: au 1er plan: une barre des logements de la Redoute, au 2d plan, les logements du Terroir et des Montesquieu sont en cours de construction; au 3ème plan le défrichement pour la construction de l’école Edouard Vailland et le Bois Cadet sont en cours, 12,7x19,3 cm, 1973
- photographie des fondations du supermarché Auchan de Val de Fontenay, des logements du Terroir, immeubles de logements de la rue Danièle Casanova visibles à gauche et voie de chemin de fer en arrière-plan, parcelles de terre encore en culture12,7x19,3 cm, vers 1970
- photographie des terrains du futur supermarché Auchan, des logements du terroir au niveau de la place de l'Amitié entre les Peuples, un immeuble de logements des Provinciales, en arrière-plan, le Plateau d'Avron, 19.3x12.7 cm, vers 1970