Archives municipales - Patrimoine - Fontenay-sous-Bois

Mémorial de la Guerre d' Algérie 1954-1962

  • victimes fontenaysiennes de la Guerre d'Algérie

Longtemps sans nom, la guerre d'Algérie a été reconnue par la République Française par la loi du 18 octobre 1999. 

L' Etat français substitue les termes "opérations effectuées en Afrique du Nord" à "guerre d' Algérie ou combats en Tunisie et au Maroc". 

Ce long cheminement révèle les perceptions différentes de cet affrontement entre les deux camps en présence : guerre de libération, révolution, opérations armées. Il a profondément marqué notre histoire contemporaine. 

Les conflits ont lieu principalement sur le territoire de l'Algérie française, avec également des répercussions en France métropolitaine. 

Le bilan humain est lourd. Près de 30 000 militaires français sont morts, 65 000 blessés, 50 000 harkis perdent la vie ou disparaissent. 300 000 algériens sont tués dont 140 000 combattants ou membres du F.L.N. (Front de Libération Nationale).

Le service municipal des archives poursuit l'hommage rendu aux fontenaysiens disparus lors d'un conflit armé avec ce mémorial consacré à la Guerre d'Algérie.

A ce jour et après avoir croisé différentes sources, le service des archives obtient un total de 17 soldats fontenaysiens tués. 

Sont pris en compte, les soldats nés et/ou domicilés et/ou inhumés à Fontenay-sous-Bois. 

Nous ne déplorons aucune victime civile fontenaysienne. 


Les sources consultées

  • Service municipal de l'état civil : Registres des actes de naissances. 

A noter que les registres d’état civil dit européen (1830 à 1962) ont été établis en deux exemplaires selon la règle métropolitaine. 

Lors de l’indépendance de l’Algérie, ces registres sont restés là-bas où ils sont conservés. 

Le ministère des Affaires étrangères a entrepris entre 1967 et 1972 la reproduction sur microfilm d’une partie de ces registres, environ les deux tiers. 

Certaines communes manquent en totalité et d’autres sont incomplètes. Ce sont ces microfilms qui ont fait l’objet d’une numérisation. 

A l’initiative du ministère de la Culture, il a été établi en 2003 une base alphabétique des actes de 1830 à 1904, aux noms et prénoms, qui facilite l’accès aux images numérisées.

  • Cimetière municipal : Liste des défunts
  • Archives municipales : Dossier des transports de corps (série 4 H), tableau de recensement (militaire) communal (série 1H recrutement)
  • Bibliographie :

Union du Mémorial Afrique du Nord 94 et de la mémoire partagée, tome 1. 1952-1962, à la mémoire des militaires Val-de-Marnais morts en Algérie, Maroc et Tunisie. Bondy, 2015, 110 pages.  

Ce 1er tome présente sous forme de fiche individuelle illustrée 98 soldats Val-de-Marnais, tués pendant la Guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie et dont les noms sont inscrits sur le Mémorial départemental situé à Créteil.  

Sites

  • Le portail culturel du Ministère des armées Mémoire des Hommes propose deux bases de données concernant la Guerre d'Algérie. Celle des "Morts pour la France" comprend 26 000 noms. La mention "Mort pour la France" est accordée suivant certaines conditions, en vertu des articles L 488 à L 492 bis du Code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre. 

La 2ème base concerne les victimes civiles disparues dans laquelle nous n'avons trouvé aucun fontenaysien. 

La source utilisée pour ces bases provient de la Division Archives de Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC) du Centre Historique des Archives (CHA) situé à Caen.

Une page du site est consacré au Mémorial national, quai Branly à Paris.

  • Le site MémorialGenWeb propose, depuis 2000, une série de bases de données thématiques sur les différents conflits, des photographies, des cartes postales des monuments aux morts, un fonds documentaire. 

A noter les liens vers des listes de noms inscrits sur les Mémoriaux départementaux AFN (Afrique du Nord) et les plaques commémoratives, avec leur photographie. 

Une fiche détaillée regroupant les principaux renseignements sur le soldat est accompagnée des photos de leur sépulture.

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