Un hôpital militaire rue du Clos d'Orléans pour l'accueil des premiers blessés du Front
Grâce à une récente acquisition du service des archives, nous mettons en lumière un article publié le 5 novembre 1914 dans le journal Excelsior.
L'article revient sur l'inauguration, au 8 de la rue du Clos d'Orléans, de la propriété de Monsieur Henri Ruel en « Hôpital auxiliaire ».
Contrairement au titre de la photographie, celui-ci n'était pas un hôpital auxiliaire mais complémentaire de l'Hôpital militaire Bégin, situé à Saint-Mandé.
Doté de 32 lits, il recevait des soldats dont les blessures étaient classées en catégorie B (« moyenne » importance).
Les hôpitaux complémentaires dépendaient directement du Service de santé militaire qui réquisitionnait des bâtiments contrairement aux hôpitaux auxiliaires qui étaient organisés de manière autonome, par des sociétés d'assistance humanitaire comme la Société de secours aux blessé militaires (S.S.B.M), l'Union des femmes de France (U.F.F) ou encore l'Association des dames françaises (A.D.F).
Tel était le cas de l’hôpital du 10 rue de Neuilly.
A partir de 1919, Henri Ruel (1850-1929), également propriétaire du Bazar de l'Hôtel-de-Ville (B.H.V), transforma sa batisse en résidence de vacances pour les orphelins de la rue du Retrait à Paris.
En 1926, il en fait don à la congrégation des Sœurs du Très-Saint-Sauveur afin de créer un établissement pour les enfants en difficulté.
Aujourd'hui la Fondation Henri-Ruel existe et accueille toujours des enfants.
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